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Natation - Harold Lai: «Après le WAP, il faudrait introduire le TAP»

10 mai 2021, 13:33

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Natation - Harold Lai: «Après le WAP, il faudrait introduire le TAP»

Harold Lai ne comprend pas pourquoi les nageurs ne peuvent pas aller dans les bassins. Il est d’avis que ceux de l’élite auraient au moins pu être autorisés à s’entraîner en piscine. C’est pourquoi le président de la FMN préconise l’utilisation d’un TAP, autrement dit un ‘Training Access Permit’.

Le président de la Fédération mauricienne de natation se dit déçu de la décision des autorités de ne pouvoir donner des facilités aux athlètes de s’entraîner dans les piscines. « C’est un manque de considération à l’égard des nageurs de haut niveau. Ils sont aussi importants que les directeurs de compagnie, que les employés de bureau ou ceux  des banques. En effet, les nageurs vont défendre le quadricolore » affirme fermement Harold Lai.

Le président de la FMN se remémore que plus de 500 000 personnes avaient reçu le WAP (Work Access Permit) avant le 1er mai. Depuis cette date, il n’y a plus besoin de WAP pour circuler et pour le transport public, les passagers sont autorisés à voyager sans respecter le ‘social distancing’ nous rappelle-t-il, tout en nous faisant comprendre qu’il est dans le flou total. « En ce qui concerne les piscines, après 2 mois, il n’y a toujours rien. Le ministère des sports et le Mauritius Sports Council attendent les directives du PMO. Pourquoi l’autorisation n’est-elle pas donnée ? Je ne sais pas. Pourtant, aujourd’hui, il n’y a plus de WAP. Pourquoi ne pas introduire le TAP, c’est-à-dire un Training Access Permit pour les athlètes de haut niveau ? » propose Harold Lai.

Comment le TAP pourrait-il être mis en place ? Harold Lai pense que 5 étapes doivent être suivies :

« 1. Il faut que les athlètes de haut niveau soient enregistrés et suivis par les fédérations. Nous les connaissons tous.

2. Nous nous assurons de la protection de nos athlètes qui seront considérés comme des 'frontliners'.

3. On donne ensuite un TAP aux athlètes.

 4. Les sportifs se soumettront obligatoirement à un test PCR une fois la semaine, le même jour, pour tout le monde. S’ils sont positifs, ils n’iront pas à l’entraînement.

 5. Ils ne devront pas prendre le transport public. Ils ne seront autorisés à être véhiculés que par un transport du ministère des sports. Ils iront à leur lieu d’entraînement puis rentreront chez eux aussitôt l’entraînement terminé » suggère le président de la FMN.

Selon Harold Lai, un tel système devrait être mis sur place parce que « ce virus ne partira pas de sitôt ». « Parce qu’il y a la COVID 19, on oublie les athlètes. Puis, un jour, on nous demandera de ramener des médailles d’or aux JIOI » ajoute-t-il. Pour le moment, il n’a d’autre choix que d’attendre les instructions venant d’en haut. « Cette situation est démotivante pour les athlètes comme pour les dirigeants » déplore-t-il.

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