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Affaire Betamax: une grosse surprise pour le MSM, selon Paul Bérenger
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Affaire Betamax: une grosse surprise pour le MSM, selon Paul Bérenger

Le leader du MMM, Paul Bérenger, ne veut pas en dire davantage pour le moment. En cas d’une vraie commission d’enquête sur l’affaire Betamax, présidée par un juge en fonction de la Cour suprême, le MSM aura une grosse surprise, dit-il.
Des propos tenus ce samedi 3 juillet, lors d’une conférence de presse du MMM où Paul Bérenger a précisé qu’il n’y a aucun différend entre les représentants de l’Alliance de l’Espoir. Car il a été convenu qu’avec l’annonce cette semaine de la troisième phase de déconfinement du pays, chaque formation s’engagera à relancer ses propres activités politiques.
Ainsi sur l’affaire Betamax, le leader du MMM s’interroge si le gouvernement souhaite vraiment mettre en place une commission d’enquête avec des termes de référence qui permettront à son président et à ses assesseurs de faire toute la lumière sans «cover up».
Par ailleurs, Paul Bérenger est revenu sur les pressions qui seraient exercées par le ministère des Finances sur Statistics Mauritius pour revoir l’estimation du taux de croissance publiée dans une première version de National Accounts lundi, soit 4,4 % du PIB pour l’année calendaire 2021.
Or, une deuxième version du document, publiée 48 heures plus tard, a révisé à la hausse cet indicateur économique à 5,4 % du PIB. Paul Bérenger se dit triste que Statistics Mauritius, étant jusqu’à présent la seule institution indépendante, rattachée au ministère des Finances et présidée par Gilbert Gnany, ait subi de telles pressions du ministre qui a prévu une croissance de
9 % pour l’année fiscale se terminant au 30 juin 2022. «Il est clair que cette estimation est loin de celle émise par Statistics Mauritius. D’où cette intervention pour revoir le chiffre», affirme Paul Bérenger.
Toujours concernant le ministre Renganaden Padayachy, le leader du MMM n’a pas souhaité s’attarder sur le malaise qui se serait installé entre le Premier ministre et son ministre des Finances, comme Arvin Boolell l’a fait remarquer vendredi face à la presse.« Je ne suis pas un Bhai Looké. Mais il y a certainement un malaise au sein du MSM et du Ptr», a répondu le leader du MMM, à une question de la presse.
Après le rapport au titre d’Article IV où le Board du FMI a été particulière sévère contre le gouvernement sur sa gestion économique, plus particulièrement sur le traitement qu’il a fait du déficit budgétaire et de la dette publique, Paul Bérenger souhaite savoir comment Moody’s réagira face aux critiques de l’institution de Bretton Woods sur Maurice.
Autre sujet abordé par le leader du MMM : la dévaluation de la roupie par la Banque de Maurice et la démarche enclenchée par le Groupe d’action financière (GAFI) pour une sortie de la juridiction mauricienne des listes grise et noire après une « on site inspection » à Maurice prochainement.
À cet effet, si Paul Bérenger se réjouit de cette décision, il soutient par la même occasion que la faute revient au gouvernement du jour qui s'est systématiquement ingéré dans toutes les institutions clés du pays. Il a notamment cité l’ICAC qui serait devenu aujourd’hui un outil politique entre les mains du gouvernement pour le blanchir des scandales financiers. Aujourd’hui, Il s’étonne que c’est sans pudeur que le gouvernement a reconduit le contrat de Navin Beekharry à son poste de directeur de l'institution.
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