C’est l’escalade à Moka. La direction de la Mauritius Broadcasting Corporation (MBC) a envoyé une lettre à un journaliste sous contrat au sujet de son comportement dans la newsroom. Il lui est reproché de ne pas avoir respecté le protocole sanitaire dans la salle de rédaction. Ce jeune journaliste serait ciblé pour une raison politique, laissent entendre plusieurs sources au sein de la corporation. En effet, il avait eu des démêlés avec un avocat politicien qui l’aurait «agressé» après l’audience d’un «high-profile case» à la cour de Moka. À ce moment-là, la direction de la MBC et les syndicats avaient pris sa défense. Toutefois, le journaliste voulant garder son intégrité n’a pas voulu porter plainte à la police. Après la missive de la semaine dernière, on lui aurait annoncé qu’il serait transféré à la rédaction de la radio.

Face à ce qu’ils considèrent être une injustice, les employés de la newsroom se mobilisent en lançant une pétition pour défendre ce jeune journaliste auprès du ministère de tutelle, en l’occurrence le Prime Minister’s Office. Toutefois, la direction semble bien décidée à se débarrasser du journaliste et des démarches seraient entreprises pour l’évincer de la liste des recrues sur l’«establishment». L’express a contacté le principal intéressé qui ne dément pas l’information, mais il déclare ne pas pouvoir parler à la presse en raison des termes de son contrat. Nous avons contacté son représentant syndical qui dit être au courant de l’affaire sans pouvoir en dire plus. Selon nos informations, la direction ferait tout son possible pour le faire partir. Le journaliste a, dans la foulée, reçu un avertissement après la missive. Et la pression monte...