Le gouvernement veut redynamiser le secteur du thé. Pour cela, un plan d’action sera mis en place pour sa relance. Selon L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture FAO), qui a publié un rapport récemment, le thé mauricien est de qualité supérieure, unique et planté sur les hauteurs dans une terre nécessitant peu d’engrais. 8 000 tonnes de thé sont produits à Maurice chaque année et 1 600 arpents de terres sont sous culture de ce produit. Selon le rapport, l’industrie du thé a été négligée par les secteurs public et privé, ce qui a valu un sévère manque d’investissement dans ce secteur. Une des propositions du rapport est de promulguer une nouvelle loi qui facilitera la création de la Mauritius Tea Industry Development Agency, qui vise à mettre l’accent sur les infrastructures publiques nécessaires à un nouveau modèle commercial innovant pour un secteur du thé durable et respectueux de l’environnement sous l’égide du ministère de l’Agro-industrie et de la sécurité alimentaire. 

Autre proposition, améliorer la qualité du thé vert. Le rapport indique que si Maurice veut augmenter la qualité du thé fabriqué à un niveau compétitif, le contrôle de la qualité devrait commencer par la gestion des champs, la récolte et la collecte des feuilles ; cela comprend la culture des plantes et les méthodes de récolte appropriées. Les machines anciennes et obsolètes des usines doivent être remplacées. Des programmes de modernisation et des technologies améliorées, notamment des machines économes en énergie pour le traitement, et la numérisation des principaux processus de production en usine, sont essentiels. Le rapport mentionne qu’il faut un engagement fort du gouvernement pour cette relance, étant donné que le marché intérieur est saturé et que la production est menacée.