Sensibiliser et motiver les individus ainsi que les organisations non gouvernementales (ONG) à aider les autres par des actes volontaires et humanitaires. Tel est l’objectif de la Journée internationale de la charité, célébrée le 5 septembre. Cette date restera dans les mémoires car c’était le jour où le monde a perdu mère Teresa.

À travers Maurice, il existe de nombreuses ONG qui sont là pour aider les personnes vulnérables. Cependant, le mot «charité» est-il toujours pertinent ? demande Dharshini Anishta Seesurun, fondatrice et présidente de Flame of Phoenix.

Depuis sa création, Flame of Phoenix a toujours été présente pour les personnes nécessiteuses. «En 2021, nou bizin kav sanz sa mo sarité-la», déclare Dharshini Anishta Seesurun. En outre, elle veut dire que le mot «charité» fait que la personne vulnérable se sente inférieure et que cela doit changer dans le monde d’aujourd’hui. Selon elle, il ne faut pas les considérer comme incapables de faire les choses dans leur vie. En fait, nous devrions leur donner les moyens.

Depuis les deux derniers confinements, l’ONG a été aux côtés de ceux qui en avaient besoin, indique la présidente de Flame of Phoenix. En effet, de la nourriture chaude, quelques vêtements, du désinfectant, des gants et des pulls ont été distribués aux sans domicile fixe (SDF).

D’ailleurs, Dharshini Anishta Seesurun, en tant qu’assistante sociale, dit constater que ces SDF sont des électrons libres. Ils ne veulent pas rester dans un refuge pour la nuit parce qu’ils se sentent étouffés et prisonniers, quitte à dormir à la belle étoile. C’est pourquoi, avance-t-elle, au lieu de les considérer comme des charitables, nous devrions leur offrir une seconde chance dans la vie et les encourager à être une meilleure version d’eux-mêmes.

Cette Journée internationale de la charité est l’occasion pour quiconque de participer à des événements caritatifs qui se déroulent partout dans le monde.