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Sport-Etudes: Le Lycée des Mascareignes lance la ‘Mauritius Academy of Sport’
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Sport-Etudes: Le Lycée des Mascareignes lance la ‘Mauritius Academy of Sport’

Non, ce n’est pas un rêve. Dès le début du mois de septembre, vingt-sept élèves du Lycée des Mascareignes - les premiers d’une série - peuvent s’entraîner intensivement tout en poursuivant leurs études au secondaire. L’objectif de l’établissement est de permettre à ces jeunes d’accéder au haut niveau sportif – dans trois ou quatre ans, voire plus - et ce, grâce à un dispositif où pédagogues et entraîneurs mettront leurs compétences en commun pour la concrétisation des ambitions de ces futurs champions. Non, ce n’est pas un rêve. Dès le début du mois de septembre, vingt-sept élèves du Lycée des Mascareignes - les premiers d’une série - pourront s’entraîner intensivement tout en poursuivant leurs études au secondaire. L’objectif de l’établissement est de permettre à ces jeunes d’accéder au haut niveau sportif – dans trois ou quatre ans, voire plus - et ce, grâce à un dispositif où pédagogues et entraîneurs mettront leurs compétences en commun pour la concrétisation des ambitions de ces futurs champions.
Première mondiale
Le vendredi 3 septembre est une date qui restera dans les annales du Lycée des Mascareignes et du sport mauricien. Ce jour-là, dans la salle polyvalente du Lycée des Mascareignes, vingt-sept élèves âgés de 15 ans environ et quelques parents, apprennent que la création d’une section d’Excellence sportive à Lycée de Helvetia est une première mondiale. Comme l’explique Philippe Dariel, proviseur du Lycée des Mascareignes, le dispositif mis en place est le premier du genre à être implanté par et dans un établissement français à l’étranger. De plus, au lieu de ne concerner qu’un sport spécifique ou un groupe d’activités sportives, la Mauritius Academy of Sport offre un modèle ouvert à toute activité sportive, individuelle ou collective ainsi qu’à des entraîneurs de différentes disciplines. Ainsi, dans le premier groupe de sportifs qui va commencer ce projet, on distingue onze joueurs de rugby, neuf joueurs de foot, trois nageurs, un triathlète, deux jeunes pratiquant l’équitation et une danseuse. Un haltérophile devrait bientôt rejoindre le groupe.

Particularités du projet
Ce projet sportif ne se fera jamais au détriment des études. L’idée est d’avoir un équilibre dans le programme, entre le sport et l’école, durant les 3 ans qui mèneront les élèves à la diplomation (de la seconde au baccalauréat). Des responsables s’occuperont de la partie sportive et feront la coordination avec les coachs tandis qu’un responsable de l’établissement coordonnera la partie scolaire et le bien-être des élèves dans l’établissement. Au niveau scolaire, on trouvera aussi des professeurs principaux – qui ont eu une expérience sportive ou un projet sportif - et des équipes pédagogiques. Trente personnes environ sont mobilisées autour des élèves. Certains responsables du projet ont été cités, à l’instar d’Yves Kerners et Frédéric Lagourgue (professeurs principaux), Catherine Vaudequin, proviseure adjointe, Fabrice Casquette (mental coach et nutritionniste entre autres) et Waheda Toorabally, qui aura un œil sur la vie sur le campus. On retient surtout que Jean Baptiste Gobelet, DTN de rugby, s’assurera de la qualité de la partie sportive du dispositif. Il fera la liaison avec Vincent Maday, professeur d’EPS du Lycée des Mascareignes et ancien directeur adjoint régional de l’UNSS (Union nationale du Sport Scolaire) ; il s’occupera de l’ensemble du projet r entre le sport et les études.

La performance en ligne de mire
Les élèves seront accueillis tous les matins pour une séance de préparation physique d’une heure ou deux. L’objectif sera toujours de les mener à une carrière de sportifs de haut niveau. Ensuite, ils auront 5 heures de cours par jour avant d’être libérés. Selon Philippe Dariel, tout sera scrupuleusement suivi : « On veut aussi avoir un œil sur ce qui se passe avec les clubs et les entraîneurs. On veut voir s’il y a du progrès, du sérieux et de la performance. Sur le long terme, on aura des outils de suivi qui seront médicaux, de performance etc. Et ce, pour qu’on voit s’il y a une évolution en fonction des objectifs que chacun pourra se fixer et selon les besoins de sa spécialité » dit le proviseur du Lycée des Mascareignes. Ce dernier rappelle que le Lycée des Mascareignes a pu mettre en œuvre avec le soutien de l’AEFE (Agence pour l'enseignement français à l'étranger). « Ce projet est aussi un vecteur d’attractivité pour un autre public. Nous avons chez nous des élèves qui nous viennent d’autres établissements. Nous pourrions aussi avoir, par exemple, des partenariats avec d’autres académies d’autres pays. Pour cela on a besoin de la dotation de notre ministère par l’intermédiaire de l’AEFE qui est notre interface avec lui. Cela se fait avec une structure et des fonds. Et l’AEFE avec l’Ambassade de France, nous apportent un soutien financier » laisse savoir Philippe Dariel, heureux d’avoir contribué à l’élaboration d’un tel concept à Maurice.
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