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Spor pou lekor: le sport pour faire un pied-de-nez à la drogue
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Spor pou lekor: le sport pour faire un pied-de-nez à la drogue

Ils ont transpiré. Ce, afin que les jeunes puissent reprendre goût aux activités physiques, pour que certains ne sombrent pas dans l’enfer de la drogue. Pascal Laroulette, Emmeline Potié, Yvan Luckhun et Jean-Jacques Lafrance, ont entamé l’ex- pédition Spor Pou Lekor, sur un parcours long de 100 kilomètres, de Chamarel, pour finir au Pieter Both le 29 août. Même si dame Nature a joué les trouble-fête, et qu’ils ont dû reporter le périple au 2 octobre, l’aventure en valait la peine. Lilian Eymeric, l’aîné, et Jean-Jacques Lafrance, le benjamin, se livrent. Jean-Jacques Lafrance, âgé de 14 ans est élève au collège Lorette de Bambous-Virieux. C’est la première fois que l’ado participe à une aventure aussi intense physiquement. «J’avais déjà escaladé quelques montagnes auparavant mais je n’avais jamais testé un tel parcours.» Le jeu en valait la chandelle. Quel plaisir de voir briller la fierté dans les yeux de ses parents, quand ces derniers ont su qu’il allait parcourir 100 km à pied et à vélo pour sensibiliser les jeunes quant aux méfaits de la drogue. «Cette aventure m’a permis d’apprendre beaucoup de choses, comme la persévérance,l’esprit d’équipe et le partage. Étant le plus jeune, je me suis fait un devoir d’être présent pour mes amis en cas de besoin. J’ai par exemple changé de sac avec les autres lorsqu’ils avaient mal au dos.»
Lilian Eymeric, lui, est un ‘vieux routier’ dans le domaine des défis sportifs. Ce Français, nageur professionnel de 53 ans, établi à Maurice depuis 2013, compte plusieurs challenges sportifs notables à son palmarès. On se souvient de son parcours de 236 kilomètres à la nage, pendant trois jours et deux nuits, entre Maurice et La Réunion en novembre 2016, pour récolter des fonds pour l’association T1 Diams, qui vient en aide aux enfants de l’île Maurice souffrant de diabète de type 1. Un tel exploit lui avait permis de battre le record du monde. N’empêche que, alors que pour la nage, Lilian Aymeric se sent comme un poisson dans l’eau, pour ce qui est des défis terrestres, il en était à sa toute première fois. «Pascal Laroulette, que je connais très bien m’a demandé de le rejoindre dans ce challenge. Il m’a dit qu’ils avaient besoin de moi… Étant engagé écologiquement et comme je voulais aider à sensibiliser les jeunes sur les méfaits de la drogue, j’ai accepté.» Défi relevé, pari réussi pour cette équipe au moral d’acier.
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