Les autorités aux Philippines ont entamé, depuis le lundi 25 octobre, une série de procédures pour tenter de connaître l’étendue de la transmission du variant B.1.1.138 chez elles. Ce variant a été baptisé «variant mauricien» car Maurice était le pays ayant la prévalence la plus élevée en comparaison avec d’autres il y a cinq mois.

C’est à travers un habitant de 34 ans que les Philippines ont enregistré leur premier cas dudit variant mauricien. Il avait effectué un voyage aux Émirats arabes unis fin février et était rentré le 5 mars. Il a été testé positif au Covid-19 cinq jours plus tard. Fait notable : il n’a jamais voyagé vers Maurice et selon les informations fournies, la seule façon dont il a contracté le virus est à bord de son vol retour.

L’annonce de la détection de ce variant a quelque peu semé la panique parmi la population, le B.1.1.318 est considéré comme étant responsable de la deuxième vague de la pandémie à Maurice. Maria Rosario Vergeire, la sous-secrétaire au ministère de la Santé, s’est montrée rassurante lors d’une conférence de presse en ce début de semaine.

«Je tiens à préciser qu’il s’agit d’un variant classé variant d’intérêt par l’Organisation mondiale de la santé et qu’il n’y a pas lieu de paniquer. Il nous faut juste rester vigilants et suivre les consignes sanitaires.» Maria Rosario Vergeire a ajouté que les résultats d’autres tests de séquençage sont attendus dans les jours qui suivent.

Pour rappel, sur 239 échantillons locaux séquencés entre avril et juillet, 209 cas concernaient le variant B 1.1.318, soit 87 % des cas de cette période.