Un communiqué publié par la police lundi est adressé aux usagers de la route, leur demandant de prendre les précautions nécessaires lorsqu’ils circulent dans les environs de Médine, Pierrefonds, Chamouny et Pétrin car de nouvelles recrues de la Special Mobile Force (SMF) procéderont à un exercice de tirs avec munitions à blanc et matériels pyrotechniques, vrais ceux-là, mais normalement inoffensifs. Mais le nom de code «Covid Strike» a jeté l’émoi. Une autre communication du Police Press Office, lundi, demande de «disregard the code ‘Covid Strike’». Est-ce un exercice pour préparer les soldats à réagir à un rassemblement de plusieurs personnes ?

«Non, nous répond le commissaire de police, Anil Kumar Dip, il ne s’agit pas d’un exercice lié au Covid. Ce sont des exercices routiniers effectués par les nouvelles recrues de la Special Mobile Force.» Ce nom de code «Covid Strike» n’a donc rien à voir avec le Covid-19, ni à faire avec un éventuel crackdown, disons d’un rassemblement illégal sous la Quarantine Act ? lui avons-nous demandé. «Non, absolument rien», a été sa réponse. Pourquoi avoir donc retiré ce nom de code quelques minutes après ? «C’est tout simplement parce qu’un internaute a fait une mauvaise allusion à ce que vous dites et pour ne pas créer de malentendus, nous avons décidé de le retirer.»

Selon nos informations, c’est le commandant en chef de la SMF qui aurait choisi ce mot qualifié maintenant de «malheureux». Circulez donc…