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#partygate: koukouroukoukou version Boris Johnson
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#partygate: koukouroukoukou version Boris Johnson

Les Britanniques – à coups de manifestations – et l’opposition, lui font sa fête. Après avoir été accusé d’avoir assisté à des «parties» en plein confinement, notamment, voilà que de nouvelles accusations aussi fraîches que des bières font surface contre le Premier ministre.
«Boris Johnson is facing claims that regular drinking sessions were held in Downing Street throughout the Covid pandemic with reports that staff held ‘wine-time Fridays’ écrivaient ainsi les médias britanniques, hier. It is alleged that the weekly event was scheduled into the electronic calendars of around 50 staff in Number 10 between 4 pm and 7pm every Friday.»
Des allégations qui font suite à d’autres. Ainsi, jeudi 13 janvier, des révélations du Telegraph ont fait état d’une fiesta à Downing Street, toujours en plein confinement, mais cette fois à la veille des funérailles du prince Philip, l’époux de la reine Elizabeth, alors que le pays était en deuil national.
Les services du Premier ministre britannique Boris Johnson se sont excusés auprès de la reine Elizabeth II, vendredi. «Il est profondément regrettable que cela ait eu lieu à une période de deuil national et le 10 (Downing Street) a présenté des excuses au palais», a déclaré un porte-parole du dirigeant conservateur. Ces excuses ont été faites par voie officielle.
Celles-ci viennent allonger une liste déjà longue de fêtes organisées dans les cercles du pouvoir durant les périodes de confinement au cours des deux dernières années. Le dirigeant conservateur, âgé de 57 ans, avait déjà présenté ses excuses mercredi au Parlement pour avoir participé à une fête le 20 mai 2020 dans les jardins de sa résidence officielle.
Pour se justifier, Boris Johnson a soutenu, lors de la séance hebdomadaire de questions au gouvernement, qu’il avait alors cru «implicitement» qu’il s’agissait d’une réunion de travail. Devant les députés, il a expliqué qu’il pensait que l’événement respectait les règles sanitaires alors en vigueur, assumant la «responsabilité» des «erreurs» commises.
Le chef de l’opposition travailliste, Keir Starmer, a réclamé la démission de Johnson, estimant que «sa défense, qui consiste à dire qu’il ne savait pas qu’il était à une fête», était tellement ridicule que c’est en fait insultant pour le public britannique. «Aura-t-il maintenant la décence de démissionner ?» a ensuite ajouté Starmer, accusant le dirigeant conservateur de «mentir comme un arracheur de dents».
Boris Johnson survivra-t-il au partygate ? En tout cas, cet incident qui n’est pas sans rappeler notre bon ministre de la Santé, à nous, qui a assisté à la fête connue désormais comme le «koukouroukoukou», le 25 décembre, alors que des restrictions sanitaires pèsent sur la population. Interrogé à ce propos, Kailesh Jagutpal a affirmé, pour rappel, qu’il était «très mal élevé» de s’immiscer dans ses affaires familiales mais que, néanmoins, «une enquête» avait été initiée…
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