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Boolell: «Il faut revoir le protocole de l’alerte cyclonique»
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Boolell: «Il faut revoir le protocole de l’alerte cyclonique»

Le chef de file du Parti travailliste au Parlement, Arvin Boolell, a consacré une bonne partie de son intervention lors de la conférence de presse hebdomadaire du parti au cyclone Batsirai. Il a soutenu que la levée de la classe IV du cyclone a été brutale. Cela a causé un empressement de la part de certains travailleurs qui devaient reprendre leur travail. C’est ainsi qu’un chauffeur d’autobus a laissé la vie en se rendant sur son lieu de travail. Il estime que le protocole des avis cycloniques doit être revu pour ne pas pénaliser la population, surtout ceux qui devaient se rendre sur leur lieu de travail tôt le matin.
Arvin Boolell regrette qu’aucun membre du gouvernement n’ait pensé à parler de ce triste accident. Ranjiv Woochit, député du village de Pointe-aux-Piments où habitait la victime, a exprimé sa tristesse que «c’est la faute de certains que ce père de deux enfants a perdu la vie». Il est aussi d’avis que le protocole doit être revu.
Pour ce qui est du recomptage partiel des bulletins de vote de la circonscription de Stanley-Rose-Hill, Arvin Boolell trouve grave les 73 bulletins de vote manquants. Pour lui, le résultat de cette élection ne peut être qualifié de «full and final». Il réclame la démission du commissaire électoral et du président de l’Electoral Supervisory Commission car «ils sont restés insensibles à ce qui s’est passé».
Sur le front de l’éducation, Mahend Gungapersad s’en est pris à la ministre de tutelle. «Chaque fois qu’elle tient une conférence de presse, elle apporte plus de doute que d’éclairage à la population», indique le député de Grand-Baie-Poudre-d’Or. Il se demande si ceux qui pensent prendre part aux examens en avril-mai prochain seront des élèves des collèges ou des candidats privés. «Est-ce qu’ils prendront part à des examens de Cambridge ou General Certificate «O» ou «A» Level ?» Des parents et élèves attendent des réponses, fait ressortir Mahend Gungapersad.
Stéphanie Anquetil demande, elle, plus de discernement de la part des policiers qui servent des contraventions à des personnes ne portant pas de masques. «Dans de nombreux cas, on a vu que des personnes ont baissé leurs masques pour manger ou pour boire quelque chose. Elles ne peuvent pas être pénalisées.»
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