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Adolescentes piégées sur Internet: la «sextorsion» prend de l’ampleur

12 novembre 2013, 16:53

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Adolescentes piégées sur Internet: la «sextorsion» prend de l’ampleur

Ces arnaqueurs filment des jeunes filles dévêtues, via une «webcam» et les font ensuite chanter. Le phénomène a pris une telle ampleur qu’un millier de plaintes sont enregistrées chaque trimestre à Maurice pour le délit, révèle une étude du National Computer Board.

 

Comment se font-elles duper ? Ces adolescentes n’hésitent pas à commencer des conversations avec des internautes via la webcam. Et elles finissent parfois par se dénuder… Du coup, leurs interlocuteurs sans scrupule enregistrent la scène ou prennent des photos afin de les faire chanter. C’est là le mode opératoire de ces malfrats adeptes de sextorsion. La plupart du temps, ils réclament à leurs victimes des sommes d’argent, sous peine de diffuser les vidéos ou photos sur des réseaux sociaux tels que YouTube, Facebook ou Badoo.

 

Cette nouvelle arnaque sur la Toile ne cesse de prendre de l’ampleur. À Maurice, près d’un millier de plaintes sont enregistrées chaque trimestre.  Et ce sont les cas d’extorsion sexuelle à l’encontre des adolescentes qui sont en hausse, révèlent les officiers du National Computer Board.

 

C’est surtout sur les réseaux sociaux que se multiplient les incidents. Il arrive parfois que ce soit les petits amis des victimes eux-mêmes qui dévoilent les photos des jeunes filles sur le Web. Et les astuces ne manquent pas. D’autres vont plus loin en créant des pages entières sur Facebook avec des photos osées ou très suggestives des adolescentes. Ou faire un montage de photos pour en faire un diaporama qu’ils ont ensuite diffusé sur YouTube. Un autre moyen : faire des captures d’écran des vidéos de Skype qu’ils modifient pour les poster sur les réseaux sociaux. À ce jour, plus d’un millier de cas sur les réseaux sociaux sont répertoriés auprès de la Cybercrime Unit de la police.

 

De son côté, Cert-Mu s’étonne de la facilité avec laquelle les victimes se font leurrer par ces prédateurs qui utilisent de faux profils sur les réseaux sociaux pour les inciter à se dévoiler devant la caméra. Ce qui pousse cette instance à mettre les membres du public, particulièrement les adolescentes, à faire attention aux faux profils qui circulent sur Facebook et Badoo.

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