Affaire Azie: l’inspecteur Rajesh Moorghen de retour à Maurice ce mardi

1 avril 2014

1 avril 2014, 12:01

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Eileen Flore

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Affaire Azie: l’inspecteur Rajesh Moorghen de retour à Maurice ce mardi

Sa prochaine comparution a été fixée au 16 juin prochain. L’inspecteur Rajesh Moorghen, arrêté puis libéré sous caution dans l’affaire Azie, a comparu en cour de Port-Mathurin ce mardi 1er avril devant la magistrate Meenakshi Bhogun-Ramjutton. Hier, l’inspecteur a aussi été informé qu’il sera transféré à Maurice. Il sera affecté au Western Division de la police mauricienne. Son arrivée à Maurice est prévue cet après-midi.

L’air serein, l’enquêteur s’est présenté en cour ce matin. Et, à sa sortie, plusieurs de ses collègues rodriguais, sergents et constables, étaient présents pour lui exprimer leur soutien.

Pour rappel, Rajesh Moorghen avait été appréhendé chez lui au SMF Headquarters de Jeantac aux alentours de cinq heures du matin le vendredi 28 mars par l’équipe du chef inspecteur Christian Courteau, responsable de la section sud de la police rodriguaise. Des documents avaient également été saisis chez lui.

Apres avoir été interrogé pendant plusieurs heures dans les locaux du Central Investigation Division de Port Mathurin, Rajesh Moorghen avait comparu en cour devant l’Island Chief Executive Davis Hee Hong Whye dans l’après-midi. Deux chefs d’accusation avaient été retenus contre lui. Notamment «faux en écriture» et «fraudulent alteration of public document».

Il avait retrouvé la liberté le même jour, après avoir fourni deux cautions de Rs 15 000 et signé deux reconnaissances de dette d’un montant de Rs 100 000. L’enquêteur a toujours soutenu avoir travaillé dans la légalité.

Dans le sillage de cette affaire, deux autres policiers ont été entendus aujourd’hui par l’inspecteur Ravin Ajhoda. Notamment le constable Stephano Flore et la Woman Police Constable Caroline Momus. Les deux ont pu rentrer chez eux après leur interrogatoire.

Toute cette affaire a pour toile de fond l’enquête sur la disparition de Barthelemy Azie, alors âgé de 17 ans, le 1er aout 1999. L’inspecteur est reproché d’avoir falsifié la déposition de Simon Azie, père du jeune garçon disparu. On l’accuse d’avoir écrit et fait signer une fausse déclaration à Simon Azie, dans un document de 15 pages dans laquelle le père du garçon aurait supposément porté plainte contre le commissaire de police et plusieurs hauts gradés de la police.