Le «gagging order», émis samedi contre les groupes La Sentinelle et Le Mauricien, sera débattu aujourd’hui. Et, selon l’avocat de La Sentinelle, Me Michel Ahnee, il est possible que le jugement soit rendu dans la journée.

C’est dans la journée de ce jeudi 10 janvier que le «gagging order», interdisant aux deux groupes de presse La Sentinelle et Le Mauricien de publier toute information ayant trait à la vie privée de Nandanee Soornack, sera débattu en Cour suprême. L’homme de loi de La Sentinelle envisage la possibilité que le jugement soit rendu en fin de journée, soit «avant le départ du juge Bushan Domah pour Londres dans l’après- midi».

Dans le contre-affidavit juré, mercredi 9 janvier, Nandanee Soornack reconnaît le fait que ses activités commerciales peuvent faire l’objet d’une enquête par la presse.

Eu égard, cependant, au «gagging order» qui reste en force, nous ne pouvons, pour le moment, faire état de certains faits relatifs à sa vie privée, évoque Nandanee Soornack en réponse à certains points soulevés par La Sentinelle dans son affidavit, mardi 8 janvier.

Nandanee Soornack a, hier, bénéficié d’un traitement particulier. Elle est entrée en Cour suprême par un espace parking réservé qui, selon des avocats que l’express a sollicités, est une entrée réservée strictement aux juges et aux officiers de la Cour.

«Bien que parfois des légistes utilisent cette entrée avec la permission du policier qui y est posté», précise un des ces légistes.

Aucun membre du public, apprenons-nous, n’est admis par cette entrée «et les directives du chef juge à ce sujet sont très claires».