Deux îles qui surgissent des flots avec la lueur matinale du soleil. Ce sont les franges vert tendre des filaos et cocotiers qui sortent de l’océan à mesure que s’approche le Mauritius Pride. Agalega est l’oubliée de la République.

Peut-être, au fond, pour le bonheur de ces occupants. Paisible indolence d’une vie sans stress. Clichés à n’en plus finir de l’image d’un paradis tropical. Mais aussi, un quotidien qui peut paraître ennuyeux, un manque d’infrastructures et de débouchés professionnels. Les Agaléens vivent autrement. Ces îles longtemps coupées du monde, si l’on excepte le cordon presque ombilical que sont les allers et venus du Mauritius Pride, s’ouvrent aujourd’hui. La télévision par satellite, l’argent, et tout récemment le téléphone portable sont venus chambouler les heures de journées qui s’égrenaient entre cocoteraies et lagon poissonneux.

Quelques clichés témoignant de la beauté de ces îles, dont l’identité ne doit pas souffrir d’un nécessaire développement.