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Après Trou-aux-Biches, des Jet-ski plus puissants à Flic-en-Flac et Pointe-Jérôme

21 janvier 2014, 03:37

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Après Trou-aux-Biches, des Jet-ski plus puissants à Flic-en-Flac et Pointe-Jérôme

Le retour des jet-ski dans les eaux mauriciennes ne cesse de créer des remous. Et la résistance s’organise car après Trou-aux-Biches, des opérateurs privés lorgnent du côté de Flic-en-Flac et de Pointe-Jérôme, à Mahébourg. Ces localités accueilleront bientôt des scooters des mers.

 

Ce n’est qu’une question de jours. Alors que les jet-ski de Jayraj Woochit et de Mike Dookun font des vagues à Trou-aux-Biches, les localités de Flic-en-Flac et Pointe-Jérôme, à Mahébourg, accueilleront également dans les jours à venir ces scooters des mers. Selon nos recoupements, huit jet-ski de 1100 cc (ceux de Trou-aux-Biches sont de 700 cc, NdlR) ont été réceptionnés à la douane.

 

 

Niven Muneesamy, le directeur de la Tourism Authority, refuse catégoriquement de dévoiler les identités de ceux qui ont eu le feu vert du ministère du Tourisme pour se lancer dans ce créneau. Son argument : l’organisme ne leur a pas encore octroyé de licence pour opérer ces jet-ski. Mais dans le secteur les langues se délient. Il s’agirait d’opérateurs basés dans l’Est de l’île, voire même des «bouncers» proches du pouvoir.

 

Avec ces projets qui s’annoncent, la résistance s’organise. D’autant que toutes les normes de sécurité ne sont pas respectées. Qu’en est-il réellement ? Laissant plume et carnet, notre journaliste s’est rendue à Trou-aux-Biches. Il est 12 h 30 vendredi. Dans le lagon, un jet-ski qui a fière allure. Les prix font tiquer : Rs 2 500 pour 15 minutes chez Northwest Fun Ltd qui propose les activités de jet-ski sous l’enseigneBlue Ocean et Rs 1 500 pour Blue Shell Ltd. On opte pour ce dernier.

 

Un hors-bord ne tarde pas à arriver. On y embarque prestement et il met le cap sur la «plateforme» hors du lagon. Avant, il effectue un petit détour de l’autre côté du lagon pour récupérer un des trois jet-ski qui y sont amarrés. Lequel est tracté jusqu’au site où on va faire joujou.

 

L’eau de mer bleu foncé n’est point rassurante. L’on enfile rapidement le gilet de sauvetage de rigueur, scrute la mer, cherchant la plateforme sur laquelle on doit accéder pour pouvoir chevaucher le scooter des mers. Elle est introuvable. Soudain le moteur du hors-bord s’éteint. Il n’y a pas de plateforme. Le bateau se rapproche du jet-ski pour qu’on puisse y grimper. L’on enfourche l’engin, écoute attentivement les consignes de sécurité qui se résument en trois lignes. Il faut appuyer sur le bouton rouge pour stopper l’engin. La poignée d’accélérateur est à droite comme sur une moto et il y a un bouton qu’il faut actionner si l’alarme se déclenche. «Quelle alarme ?»

 

La tête entre le guidon, on s’élance sur l’engin «diabolique» d’un grand coup d’accélérateur. L’adrénaline monte avec les 700 chevaux de ce jet-ski. On relâche la pression, la décélération donne le tournis. On accélère, tout en se cramponnant au siège, de peur de piquer une tête dans l’eau sombre. Mais c’est sûr : trop d’accélération et un virage brutal peuvent facilement envoyer le pilote à la flotte.

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