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Arnaud Lagesse : « Nous sommes un groupe responsable et mauricien »
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Arnaud Lagesse : « Nous sommes un groupe responsable et mauricien »

Le Chief Executive Officer du Groupe Mon Loisir (GML) explique des défis qui se posent à sa société. GML entreprend en ce moment un exercice de « rebranding ».
 
Le Groupe Mon Loisir (GML) dévoile un nouveau logo et slogan. Qu’est-ce qui motive cet exercice de «branding» ?
C’est une première pour le Groupe Mon Loisir. Dans cette ambition de revoir notre image, nous avons entrepris une série de consultations et concertations avec nos partenaires économiques et, sociaux, les employés, les directeurs, les membres des divers conseils d’administration et le grand public. Il y avait une importante méconnaissance de «qui est le Groupe Mon Loisir». Le groupe est toujours associé à l’usine sucrière de Mon Loisir alors que le sucre représente moins de 20 % de nos activités.
Se reposant sur un héritage solide, issu de l’historique de notre groupe, la nouvelle image a été modernisée avec l’ajout d’un certain nombre de couleurs représentatives des secteurs dans lesquels le groupe est présent. Cette image permettra de fédérer l’ensemble des employés, des actionnaires et des compagnies qui font partie du Groupe Mon Loisir.
Certes, dans les années 90, nous avions regroupé sous le chapeau unique GML les trois principales holdings, à savoir Desmem, CIDL et MLCL. Cette identité n’avait pas été définie avec les moyens et l’envergure d’aujourd’hui.
Quels sont les pôles d’activités de GML ?
Nous sommes un groupe responsable et mauricien. Nos activités se tiennent en quatre catégories distinctes. Le segment sucre et diversification chapeaute des entités telles que Fuel et Deep-River-Beau-Champ et leurs activités (énergie, raffinerie, production de sucre etc…). Sous l’industrie et commerce, nous retrouvons Mauritius Stationery Manufacturers, Phoenix Beverages Limited, United Basalt Products et Ireland Blyth. Le secteur des services, scindé en deux parties, est dominé par l’hôtellerie avec Naïade Resorts et AfrAsia Bank et Abax pour les services financiers. Quant au pôle immobilier, il couvre l’Indian Ocean Real Estate Company et Ferney Ltd.
D’où le GML tient-il ses origines ?
Nous devons remonter à la fin des années 30, à l’époque où mon grand-père, Joseph Lagesse, achète une petite sucrerie, nommée Mon Loisir, dans le Nord. Ce domaine de 650 hectares est acquis auprès de la famille Gujadhur. L’évolution s’accentue après la Seconde guerre mondiale. Une deuxième sucrerie, Beau Séjour, s’ajoute à la première en 1947. Les opérations sont centralisées sur Mon Loisir, avec l’électrification des opérations.
La deuxième étape du développement de Mon Loisir intervient dans les années 70. Cyril Lagesse, avec ses partenaires, prend la mesure du développement économique et se lance dans le textile, l’hôtellerie et l’industrialisation avec l’imprimerie, l’investissement dans des brasseries et les boissons gazeuses. Nous avons donc de nombreuses compagnies qui ont 40 à 50 ans d’histoire.
Au virage du troisième millénaire, je m’attèle, avec le soutien du conseil d’administration, à diversifier les services financiers et saisir les opportunités nouvelles qui se transcrivent dans la réalité avec la naissance d’AfrAsia et notre entrée dans le capital de Naïade, par exemple, sans compter une consolidation certaine de nos activités et un arbitrage entre les secteurs/compagnies du passé et ceux de l’avenir.
La notion de groupe commence alors à se justifier. Aujourd’hui, le groupe couvre plus de 150 compagnies, avec pas moins de 10 000 emplois directs.
Comment se présentent les comptes de GML pour l’année financière 2009-2010 ?
Au 30 juin 2010, nous avons réalisé un chiffre d’affaires de Rs 18 milliards, en croissance de 82 % sur 2009, dopé par les revenus d’IBL (couvrant sept mois d’exercice). Les bénéfices aprèstaxes se situent à Rs 320 millions contre un milliard de roupies la période précédente. Il est bon de savoir que l’année d’avant, nous avions bénéficié positivement de revenus exceptionnels. Pour l’année écoulée, les comptes ont été affectés négativement par d’autres éléments tout aussi exceptionnels.
 
Propos recueillis par
Lire l’intégralité de l’entretien dans le e-paper
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