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Ashwini Bundhun : Une prof de chimie qui en veut
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Ashwini Bundhun : Une prof de chimie qui en veut

Sa passion, c’est la chimie. Le mois dernier, Ashwini Bundhun a obtenu un doctorat en Computational Chemistry de l’université de Maurice. Même si elle est hautement qualifiée, cette habitante de Stanley avoue que les possibilités d’emploi dans ce secteur sont limitées à Maurice. Ce qui fait qu’elle se retrouve à enseigner la chimie dans un établissement secondaire.
Diplômée dans cette filière, la jeune enseignante explique que la Computational Chemistry «est un domaine révolutionnaire. Toutesles expériences et analyses se font sur ordinateur, d’après des logiciels spécifiques». Ashwini Bundhun ajoute que cette méthode devrait être privilégiée car l’on économise du temps et des ressources.
Selon elle, la technologie employée serait fascinantepour les élèves dusecondaire. «Pendant la simulation d’une expérience, l’on peut voir des couleurs et des molécules que l’on ne verrait jamais à l’oeil nu grâce à ces logiciels.» Tout en concédantque ces logiciels sontchers, la jeune femme indiqueque ce serait un bonmoyen de redonner le goût«des sciences et plus particulièrement de la chimie» auxélèves du secondaire.
Elle conseille aux enseignants de participer aux conférences internationales sur la chimie. Elle a eu l’opportunité de le faire et d’y rencontrer quelques détenteurs du prix Nobel de chimie. «Il faudrait que les enseignants assistent à ces conférences. L’on y apprend beaucoup», dit-elle.
La passionnée de chimie estime que l’État devrait encourager plus de recherches universitaires dans le domaine. «Prenons le changement climatique. Des recherches dans le domainede la chimie atmosphérique auraient pu amener à trouver des solutions durables», ajoute-t-elle.
Son parcours, Ashwini Bundhun le doit à un travail acharné et au soutien de ses proches. Après des études secondaires au collège Eden, la jeune femme s’envole pour le collège St Xavier’s, à Mumbai, où elle entame une licence en chimie. De retour au pays en 2004, elle continue ses études à l’université de Maurice et décroche une bourse offerte par la Tertiary Education Commission pour un doctorat.
Ayant travaillé avec plusieurs universités prestigieuses aux Etats-Unis et en Europe pour la publication de ses articles, la jeune femme déclare que les universités étrangères mettent beaucoup plus d’accent sur la recherche. Elle précise que son rêve est de «continuer à faire des recherches etentamer un Post PhD».
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