C’est demain lundi 14 octobre que débutent «Les Assises de l’Education». Le thème : «Préparer nos enfants pour la vie.» Le but est notamment de revoir les faiblesses du système éducatif et apporter de nouvelles stratégies pour diminuer les fléaux qui affectent les établissements scolaires.

La violence qui prend de l’ampleur dans les écoles, l’indiscipline qui gagne du terrain… Autant d’aspects qui seront évoqués lors des Assises de l’Education qui débutent demain, lundi 14 octobre. La rencontre qui se poursuivra jusqu’au 17 octobre a pour thème : «Préparer nos enfants pour la vie.»

Parmi les sujets qui seront débattus, la mise en place d’une nouvelle stratégie pour les écoles des Zones d’éducation prioritaires (ZEP), en prenant notamment en compte les faiblesses du système éducatif. Le Support to Children with Additional Needs sera aussi présenté. Il s’agit, en fait, de mettre sur pied de nouveaux critères de sélection et de soutenir davantage les parents de ces enfants.

La révision de la formule du CPE sera également à l’ordre du jour. Vinod Seegum, président du Government Teachers’ Union (GTU), rappelle l’urgence de revoir le système du Certificate of Primary Education (CPE). Cela, afin que cet examen ne soit plus hautement sélectif. Une préoccupation que dit aussi partager Sunil Jhugroo, président de la General Purpose Teachers’ Union (GPTU).

Autre aspect qui sera traité lors de ces Assises : l’indiscipline et la violence au sein des établissements scolaires. Un phénomène qui prend de l’ampleur que ce soit au niveau du primaire ou du secondaire. Mais «le gouvernement sera-t-il prêt à donner plus de pouvoir aux enseignants afin que ces derniers puissent restaurer la discipline à l’école ?» s’interroge Yahya Paraouty, président de l’Union of Private Secondary Education Employees(UPSEE).

Sunil Jhugrooropose, pour sa part, qu’il y ait une personne dans chaque classe pour assister l’enseignant notamment dans les petites classes. Il suggère également la mise sur pied d’un board disciplinaire dans chaque école. «Ce boarddoit réunir parents, enseignants, la direction de l’école et un psychologue», souligne-t-il. Et d’ajouter que la formation des parents joue également un rôle catalyseur.