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Basdeo Bissoondoyal: vendeur de journaux depuis plus d’un demi-siècle
8 février 2014, 12:03
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Basdeo Bissoondoyal: vendeur de journaux depuis plus d’un demi-siècle

Ses clients l’appellent affectueusement «chacha» ou «tonton». Basdeo Bissoondoyal, 71 ans, trône dans son kiosque à l’entrée du nouveau marché de Centre-de-Flacq. Cela fait plus de cinquante ans qu’il répand, chaque matin, la nouvelle.
Il fait pratiquement partie du décor. Cela fait plus d’un demi-siècle que Basdeo Bissoondoyal, qui porte le même nom que le célèbre tribun, vend des journaux au même endroit. Il n’avait que vingt ans lorsqu’il a commencé à exercer ce métier. Et cet habitant de Médine-Camp-de-Masque, qui a 71 ans, est toujours fidèle à son poste à Centre-de-Flacq.
Basdeo Bissoondoyal, qui opérait autrefois à l’ancien marché, est désormais installé dans un kiosque à l’entrée du nouveau marché. Beaucoup l’appellent affectueusement chacha ou tonton. Souvent ceux qui se rendent au marché déposent leur sac à l’intérieur de son kiosque à journaux. «Ena dimoun mem zot pa aste zournal zot konn mwa byen ek zot fer mwa konfyans zot kit zot sak kot moi zot ale», dit-il. Le voisinage le décrit comme un homme respectable, amical et surtout comme quelqu’un digne de confiance. Entre lui et ses clients, les relations sont très cordiales. «Nou kumadir plis ki fami. Ena dimoun tou le zour vinn kot mwa gramatin tanto», ajoute le septuagénaire.
Passionné de lecture, Basdeo Bissoondoyal s’intéresse surtout à l’actualité. Il a choisi très jeune d’être vendeur de journaux. «O kumanssma mo ti pe aste ar ban distribiter me apre mo mem monn koumanss al pran Port-Louis», précise-t-il.
À l’époque, raconte-t-il, il prenait un taxi à Rs 200 pour aller chercher les journaux à trois heures du matin. Il commençait à les vendre au lever du jour. «Avan ti ena Le Cernéen, Le Mauricien, Le Citoyen, l’express tousa. Mo ti pe pran tou», dit-il.
Chaque matin, il écoule les journaux à partir de six heures. «Ena ban dimoun ki tou lezour zot ena zot ler fix pou pran zot zurnal. Ena ban tablissma, lotel tou sa ki vin boner», dit-il. Son point de vente opère sept jours sur sept. «Si enn zour mo pa vini mo ban klian pa gayn compran zot rod mwa ek mwa osi mo senti enn mankman», avoue Basdeo Bissoondoyal. Il est depuis quelques années épaulé par ses deux fils, Pravesh et Pravin.
Il compte parmi ses clients des abonnés qui règlent leur facture mensuellement ou même, dans certains cas, annuellement. «Zordi zour ou pa pou gayn marsan koumsa», lance un de ses fidèles clients.
Basdeo Bissoondoyal continue d’apprécier ce qu’il fait. «Zame mo pa fatigue ek sa travay la parski mo kontan li ek mo fer li ar enn lamour», lance-t-il. Il souhaite continuer à exercer ce métier pour plusieurs années encore. «Tan ki bondie gard mwa byen mo pou kontinie travay», conclut-il.
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