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Centre culturel Indira Gandhi: brunchez maintenant!

8 février 2014, 06:53

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Centre culturel Indira Gandhi: brunchez maintenant!

Mumbai Naka, le coin restauration de l’Indira Gandhi Centre for Indian Culture, se met à l’heure du brunch à partir de ce samedi 8 février. Un menu, composé de «masala omelet» ou de «idli sambar» par exemple, est proposé à Rs 300 pour les adultes et Rs 200 pour les enfants de 5 à 10 ans.

 

Des épices pour stimuler l’appétit. Une «masala omelet» pour commencer, du «idli sambar», petit-déjeuner consistant d’un mélange de riz et de lentilles cuit à la vapeur servi avec du dhal et du chutney, pour continuer. Alléchante proposition de Mumbai Naka, le coin restauration de l’Indira Gandhi Centre for Indian Culture (IGCIC), à Phoenix. A partir de ce samedi 8 février, Mumbai Naka se mettra à l’heure du brunch de 11 heures à 13 h 30.

 

Une formule détente et familiale concoctée par Poonam Vij et Attiya Moosa, deux ressortissantes indiennes installées, la première depuis six ans et la seconde depuis 19 ans, à Maurice. «Le ‘naka’, c’est un coin où vous pouvez traîner sans personne pour vous dire qu’il est l’heure de débarrasser le plancher», explique en souriant Poonam Vij, qui a été secrétaire de l’Indian Women’s Association pendant deux ans. Sa passion pour la cuisine, Poonam Vij l’a combinée au flair d’Attiya Moosa, qui est mariée à un Mauricien. «Elle sent bien ce que les gens d’ici aiment.»

 

Les deux amies se lancent d’abord dans le service traiteur en juillet 2013. Leur première grande occasion : assurer le service pour 700 personnes à l’occasion des célébrations de l’indépendance de la Grande péninsule, au centre de conférence Swami Vivekananda. Elles s’occuperont ensuite de 500 invités pour le compte du Board of Investment, puis d’un cocktail de MTML.

 

Ce samedi, c’est sur une autre échelle qu’elles grimperont, avec les 50 couverts de Mumbai Naka. «Nous sommes dans une région verdoyante, où il n’y a pas le stress de trouver un parking», vante Poonam Vij. Mieux : «si un groupe de dix personnes nous demande un menu particulier, nous pouvons le faire.» Le menu du brunch du samedi – à Rs 300 pour les adultes et Rs 200 pour les enfants de 5 à 10 ans – est appelé à varier chaque semaine.

 

«Le samedi c’est vraiment le jour où le centre est une ruche», convient, pour sa part Sanjay Sharma, directeur de l’IGCIC. «Notre objectif principal est de transmettre les arts et la culture de l’Inde, en étant accessible au plus grand nombre.» D’où, insiste-t-il, les «petits tarifs» pratiqués par l’institution.

 

Le cours le plus fréquenté de l’IGCIC reste celui de yoga. Des débutants au niveau «certificate», ces cours de six mois accueillent «plus de 1 000 élèves par an», indique Sanjay Sharma. Les autres cours : danse, musique, tabla, «hindustani vocal» qui a remplacé l’an dernier le chant carnatique, accueillent entre 400 et 600 élèves par an, poursuit le responsable de cette institution, inaugurée en 2000.

 

Pour chaque édition du ciné club – le prochain est fixé au 15 février avec la diffusion de Parineeta –, des invitations par mail sont envoyées à 1 500 adresses. Alors que la bibliothèque riche d’une collection de 15 000 pièces, compte 1 700 abonnés.

 

Comme l’année financière à l’IGCIC démarre en avril, le directeur souhaite démarrer à la fin du trimestre une série de festivals d’un jour. «Ils seront échelonnés sur deux jours dépendant de la réaction du public.» Ces festivals seront consacrés aux percussions, aux chants dévotionnels, à la danse contemporaine, aux «mehfil e ghazal», aux instruments à corde, etc... Le principe est d’encourager des collaborations entre des artistes locaux et les professeurs du centre. Cette série d’événements devrait démarrer avec la danse classique, «car il y a beaucoup d’intérêt pour le kathakali et le bharat natyam».

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