Michael Bay conclut sa trilogie sur les «Transformers» avec un troisième tome qui ressemble sans surprise aux deux premiers : de l''''action à revendre et des effets spectaculaires pour une histoire bête, des dialogues navrants et des personnages sans consistance. Dommage que cette fois, on n''y retrouve pas ce qui faisait le bonheur de l''enfant de huit ans…

Quel garçon en bas âge ne s''est pas amusé en jouant aux Transformers et en regardant les dessins animés? Le dernier chapitre «Dark of the Moon» se veut plus noir, plus violent, plus mature et pas nécessairement plus satisfaisant.

Devant cette cacophonie qui aurait pu être hilarante mais qui ne l''est presque, pas se dressent des androïdes attachants qui font beaucoup d''ombre aux humains et qui, d’ailleurs, réagissent comme eux. Alors que les géants de fer savent comment faire sourire, ceux en chair et en os en font des tonnes pour pas grand-chose. Shia LaBeouf semble avoir perdu son charisme à force de trop courir, les talents de Josh Duhamel, Tyrese Gibson et Patrick Dempsey sont rapidement dissipés, et même Rosie Huntington-Whiteley n''arrive pas complètement à faire oublier la fougue de Megan Fox.

Dans quelques années, les parents discuteront avec leurs enfants des films qui les ont fait vibrer pendant leur jeunesse. Les premiers parleront des «Star Wars» et des «Indiana Jones», alors que les seconds évoqueront les «Transformers».

 Entre Lucas, Spielberg et Bay, il y a pourtant un monde, celui des effets spéciaux. Techniquement, le film est très bien fait. Il y a quelques passages qui tiennent en haleine et la 3D est très présente…Certes le film est beaucoup, beaucoup trop long mais il reste un bon divertissement.