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Comment Naomi Watson a vaincu le cancer du sein
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Comment Naomi Watson a vaincu le cancer du sein

Naomi Watson, femme d’un pasteur adventiste britannique, a survécu miraculeusement à un cancer du sein généralisé. Voici son histoire.
Cette Indienne de 55 ans à la silhouette fluette mais débordante d’énergie est à Maurice dans le but de former des animateurs pour un Life Style Centre, qui sera prochainement aménagé à l’arrière de l’église adventiste de Phoenix. Les activités qui y seront proposées seront destinées aux Mauriciens de toutes confessions religieuses. «Je suis là pour encourager les Mauriciens à changer de style de vie et éviter qu’ils ne se retrouvent dans mes chaussures», précise-t-elle.
Comme toute femme bien informée, cette diplômée en comptabilité de gestion du Chartered Institute of Management Accountantsde Birmingham, en Grande- Bretagne, fait régulièrement de l’autopalpation pour vérifier qu’elle n’ait pas de grosseur aux seins. En 2006, elle sent une boule dans son sein gauche. Les examens indiquent la présence d’un cancer métastasé. Son pronostic de vie est catastrophique, soit quelques mois. Le médecin recommande l’ablation du sein (mastectomie), suivie de sessions de chimiothérapie et de radiothérapie.
Elle refuse la chimiothérapie, car elle est trop consciente des effets secondaires de ce traitement, qui affaiblit le système immunitaire. Elle accepte en revanche la mastectomie, après avoir consulté des médecins de deux instituts chrétiens de traitements naturels basés aux États-Unis. «Je refusais la chimiothérapie, car j’avais besoin de mon système immunitaire pour lutter contre le cancer», explique-t-elle.
Une fois l’ablation réalisée, elle se rend à l’institut Uchee Pines, en Alabama aux États-Unis, pour suivre un programme de 18 jours. En premier lieu, on lui fait un bilan sanguin pour voir où en est son cancer. Elle est soumise à un régime de légumes crus du petit-déjeuner au dîner. Chaque jour, elle doit également ingurgiter 12 gousses d’ail, boire quatre litres d’eau, du jus de carottes et des infusions de plantes, dont le fameux «pau d’arco», un arbre d’Amérique latine dont l’écorce a des propriétés anticancéreuses.
Les produits laitiers lui sont proscrits. D’après la China Study, une étude comparative entre les Chinoises et les Européennes menée sur 20 ans par l’université d’Oxford en Grande-Bretagne, celle de Cornell aux États-Unis et la Chinese Academy of Preventive Medecine, une consommation supérieure à 5 % de caséine, protéine présente dans le lait de vache, favoriserait la croissance de tumeurs cancéreuses.
Naomi Watson doit aussi marcher cinq kilomètres par jour et prendre du soleil pendant 15 à 20 minutes quotidiennement. Lors de ce programme de 18 jours, elle est tous les jours soumise à une session d’hydrothérapie. Il s’agit d’un bain chauffant où l’on fait monter sa température corporelle jusqu’à 100 degrés Fahrenheit, tout en gardant sa tête refroidie par des packs de glace. Cette méthode est destinée à booster son système immunitaire.
Elle est suivie quelques heures plus tard d’une session d’oxygénation dans un caisson hyperbare. Le bilan sanguin qu’on lui fait passer au bout de ces 18 jours indique que le cancer n’est plus présent dans son organisme. Une fois retournée à la vie normale, le plus dur, confi e Naomi Watson, est de maintenir ce nouveau style de vie. «L’alimentation crue, l’exercice physique et l’exposition au soleil, ça va encore. Mais pour tirer le meilleur parti de ce style de vie,il faut dîner à 17 heures pour se mettre au lit vers 21 heures et commencer à s’endormir à 22 heures. Car les recherches ont prouvé que le sommeil profond et réparateur commence à partir de 22 heures, et est à son apogée à 2 heures du matin. Je dois conserver cette régularité et ce n’est pas possible tous les jours. Mais j’essaie.»
Cela fait sept ans que les bilans sanguins de Naomi Watson sont clairs. «Je me considère comme une survivante du cancer», dit-elle. Elle recommande aux personnes qui se retrouvent dans la même situation de de «retourner aux aliments simples, suivre un régime alimentaire à base de planteset faire de l’exercice.»
Naomi Watson qui est à Maurice jusqu’au 25 février, peut être contactée sur le 5 766 98 78.
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