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Commerces sur les plages : des marchands-squatters ont une semaine pour lever le camp

12 octobre 2013, 09:02

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Commerces sur les plages : des marchands-squatters ont une semaine pour lever le camp

Ces commerçants sur les plages publiques ont reçu un ordre d’éviction du ministère des Terres et du Logement. La Beach Authority les aurait autorisés à construire sur la plage, sans le consentement du ministère. Ils ont donc une semaine pour quitter les lieux.

 

Une semaine. C’est le délai qui a été accordé à une centaine de commerçants pour évacuer les plages publiques. Plusieurs installés sur la plage de Flic-en-Flac ont reçu une Notice to Squatter du ministère du Logement et des Terres, vendredi 11 octobre. Pourtant, la Beach Authority (BA) avait autorisé plusieurs commerçants à s’installer sur les plages de l’île. Mais, finalement le ministère est passé à l’action car ces permis ont été délivrés sans son consentement.  Certains marchands ont ainsi déjà reçu un ordre d’éviction.

 

Selon la loi, la BA peut seulement embellir et entretenir les plages publiques et délivrer des permis aux marchands ambulants. Or, ces commerçants ont fini par construire de vraies structures sur la plage. «Il y a eu un laisser- aller. Auparavant, il y avait des roulottes et des tricycles, mais au fil des années, ils ont commencé à construire des cabanes permanentes avec des tables et des chaises laissant peu de place au public», déclare une source au ministère. Outre l’envahissement de la plage, beaucoup de ces commerces vendraient leurs produits plus chers que dans les restaurants.

 

Sollicité pour une réaction, le directeur général de la BA, Subash Seeruttun, n’a pas voulu faire de commentaire. «Il y aura une affaire en Cour apparemment», a-t-il simplement affirmé.

 

La confrontation entre le ministère des Administrations régionales et celui des Terres et du Logement ne date pas d’hier. Le ministre Abu Kasenally avait haussé le ton en 2010 lorsque la Beach Authority avait donné l’autorisation à un homme d’affaires de transformer des toilettes publiques en restaurant à Mon-Choisy. Le projet avait été stoppé immédiatement.

 

Depuis, le ministère des Administrations régionales attend l’amendement de la loi pour avoir le droit d’aménager des commerces sur les plages publiques.

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