Les travaux entrepris par le ministère des infrastructures publiques et du transport pour décongestionner l’entrée et la sortie de la capitale prendront fin en novembre 2010. Et ce n’est peut être qu’en janvier 2011 que la différence sera visible.

D’ici là, les automobilistes devront prendre leur mal en patience. Effectivement, le temps passé dans les embouteillages n’en finit pas. Bien au contraire, l’attente devient de plus en plus longue. La principale raison : le nombre croissant de véhicules sur nos routes et les infrastructures routières qui sont restées les mêmes depuis des années. Selon le bureau central des statistiques,à septembre 2009, le nombre de véhicules enregistrés est de 362,500, ce qui représente environ 10 000 véhicules de plus comparé à 2008. Il faut savoir que chaque mois, environ 1000 nouveaux véhicules sont enregistrés auprès de la National Transport Authority (NTA).

Les autorités concernées sont conscientes du problème. Selon un cadre du ministère des infrastructures publiques et du transport, il faut une décision politique. «Pour le moment, le projet de trois voies de Grewals à Pailles en direction de Port-Louis et l’autopont du Caudan, donneront un peu d’air à la circulation», affirme-t-il.

Toutefois, ces travaux ne prendront fin qu’en novembre 2010. Et d’ici là, les automobilistes devront subir encore une année de corvée, coincés dans les embouteillages. La grande épreuve pour tester l’efficacité de ces nouvelles infrastructures sera à la rentrée 2011. Rappelons qu’à la grande rentrée de cette année, soit  le lundi 11 janvier, la congestion routière sur l’autoroute a été particulièrement dense. Malgré un dispositif exceptionnel déployé par la Road Safety Unit, les usagers de la route ont mis deux heures entre Curepipe et Port-Louis.

Selon le  cadre du ministère  du transport que nous avons interrogé,  les projets de métro léger et de Bus Lane n’ont pas été abandonnés. Les discussions se poursuivent au sein du gouvernement, car nous voulons vraiment  mettre un terme définitif au problème de congestion routière aux heures de pointe aux abords de la capitale, a-t-il ajouté. Rappelons également que les propositions telles que le covoiturage ou le stationnement de véhicules hors de la capitale, n’ont pas eu des suites. Ces propositions impliquaient trop de contraintes pour les automobilistes.