Publicité

Constructions à Trou-aux-Biches: la colère s’accentue

16 mars 2014, 08:33

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Constructions à Trou-aux-Biches: la colère s’accentue

La plage de Trou-aux-Biches se retrouve à nouveau au cœur de la polémique. Après l’allocation de parcelles aux agents politiques pour la construction de restaurants et pour la location de transats et autre jet ski, c’est désormais la construction d’une piscine pieds dans l’eau par un promoteur et le marquage d’une trentaine de filaos qui fait des vagues.

 

Une déposition a été faite hier, vendredi 14 mars, par la plateforme Sov nou laplaz concernant ces filaos. «Nous avons été très surpris de constater qu’une trentaine de filaos de la plage publique de Trou-aux-Biches ont été marqués d’une croix rouge», indique Georges Ah-Yan.

 

«Dès que nous avons appris cela, nous sommes allés faire une déposition au poste de police. Les policiers ont expliqué qu’ils n’étaient pas au courant non plus. Nous avons demandé à ce que ces arbres ne soient pas coupés», relate le porte-parole de la plateforme. Mandés sur les lieux, vendredi, des officiers des Bois et Forêts ont indiqué n’avoir émis aucune autorisation pour l’abattage de ces arbres.

 

Georges Ah-Yan pense que ce déboisement pourrait être dû au manque de places de parkings sur cette plage. «C’est le cas depuis la construction  du restaurant du pandit», soutient Georges Ah-Yan. «Les gens sont en colère, ils ne peuvent plus se garer», ajoute-t-il.

 

Piscine pieds dans l’eau

 

Par ailleurs, les habitants dénoncent la construction d’une piscine pieds dans l’eau qui empiète sur la plage publique. «Autrefois, nous pouvions y pique-niquer. Maintenant, ce développement, entre autres villas construites par des étrangers, empiète de plus en plus sur la plage qui est déjà étroite», déplore le conseiller du village Jacky Alexandre.

 

Cette piscine fait partie d’un bloc d’appartements en construction. Toutefois, aucun panneau ne donnant les détails du projet, l’express n’a pu recueillir la version des promoteurs.

 

Joint au téléphone, Subhas Seeruttun, le directeur de la Beach Authority, renvoie la balle au ministère des Terres et du Logement concernant ce projet de piscine. «Sa mo pa kapav fer narnien si li prive. Ki sanla kin don permission. Al guet Land and Housing», a-t-il déclaré.

 

Georges Ah-Yan, lui, invite le public à participer à une autre manifestation pour dénoncer l’accaparement des plages, le 30 mars prochain sur la plage de Baie-du-Cap. «Des 144 km de plages publiques que nous avions il y a 40 ans, il ne nous en reste que 33. Et on continue à distribuer impunément le peu qu’il reste

 

Publicité