Robert Desvaux, ancien président de la Mauritius Tourism Promotion Authority (MTPA), continue d’être un ambassadeur de l’île Maurice et du cyclisme. Ses actions passées dans les deux domaines lui ont valu d’obtenir une place, en compagnie des VIP sur la huitième édition de l’Etape du coeur organisée samedi sur le parcours du contre-la-montre du Tour de France entre Bordeaux et Pauillac (52 km).

Cette opération est menée pour soutenir Mécénat Chirurgie Cardiaque, une association qui est partenaire du Tour de France depuis 2003 et qui a pour but de sauver des enfants atteints de malformations cardiaques.

Dix-huit personnalités, parmi lesquelles le journaliste Patrick Poivre d’Arvor, l’excoureur automobile aujourd’hui comédien Paul Belmondo, le capitaine de l’équipe de France de tennis Guy Forget et le navigateur Franck Cammas, d’anciens coureurs tels que Bernard Hinault, Laurent Jalabert, Richard Virenque et d’autres personnalités telles que Thomas Coville et Charles Caudrelier ont emprunté environ une heure et trente minutes avant les coureurs du

Tour de France le parcours de cette avant-dernière étape. Robert Desvaux était fier et heureux de faire partie de la trentaine de personnes invitées – la majorité des célébrités françaises – à parcourir ces 52 km très médiatisés. Le moment le plus émouvant pour lui a été celui du départ quand l’animateur annonça : « Robert Desvaux de l’île Maurice ! » « C’était merveilleux, on ne pouvait rêver meilleure publicité pour Maurice », déclare-t-il.

Créateur du concept « Cyclist Friendly World », Robert Desvaux milite depuis plusieurs années pour éveiller chez un maximum de personnes « une conscience écologique » avec pour « moteur » propre le vélo. La veille de l’Etape du coeur, il était l’invité, en soirée, d’Alain Juppé, maire de Bordeaux, et de Sébastien Hornau, maire de Pauillac.

Il a eu l’occasion de s’entretenir avec le premier nommé, un passionné de vélo comme lui. « Alain Juppé m’a expliqué comment Bordeaux est passé de 3% d’usagers de la route à vélo à 10% en l’espace de sept-huit ans.

Il a fallu motiver les gens pour cela, offrir des vélos en cadeau, des espaces parking. Ce n’est pas encore Copenhague mais cela s’inscrit dans ce concept de prise de conscience écologique », se réjouit-il. L’ancien président de la MTPA n’en démord pas : il espère parvenir à réaliser une prise de conscience similaire à Maurice et placer le vélo au coeur d’actions généreuses, un peu comme l’a fait Lance Armstrong avec sa fondation Livestrong qui participe à la lutte contre le cancer.

« On peut imaginer une opération qui viserait à offrir un vélo aux enfants pauvres. Mais d’abord il faut parvenir à une situation où les cyclistes sont respectés », affirme-t-il. Comme on peut le lire sur son site cyclistfriendlyworld. com, « la route doit être le contraire de la jungle : les plus forts doivent donner la priorité aux moins forts ».