Plusieurs cyclistes mauriciens ont choisi, cette année, d’effectuer leur préparation pour le Tour de Maurice (11- 16 septembre) en France.

 Les Hugo Caëtane, Pascal Ladaub, Gregory Piat, Hubert Perdrau, Gabriel Mayer et autres Mathieu Le Blanc ont passé plusieurs semaines dans l’Hexagone afin de s’affûter pour ce qui reste l’événement majeur du calendrier de la Fédération mauricienne de cyclisme (FMC). Ces coureurs espèrent que les courses et entraînements effectués porteront leurs fruits.

Les deux sociétaires de l’Union cycliste de Rose-Hill- Engen, Hugo Caëtane et Pascal Ladaub, sont rentrés à Maurice lundi, après avoir passé deux mois sous les couleurs du Vélo sport de Monnaie et sous la férule de l’entraîneur français Florent Horeau. Tous deux semblent satisfaits de l’expérience vécue.

«Au début, cela s’est mal passé pour moi, parce que j’ai souffert d’une mauvaise grippe. Puis, lors d’une de mes premières courses, j’ai fait une chute et j’ai endommagé mon vélo. Heureusement que, par la suite, les choses se sont mieux passées pour moi. Pascal et moi, nous avons fait sept courses, des critériums allant de 80 à 100 km et nous les avons pris comme des entraînements.

Florent (Hoareau) a préparé un programme pour nous deux et nous espérons que cela va porter ses fruits lors du Tour de Maurice.

J’aimerai remercier le Trust Fund for Excellence in Sports et la famille Khedoo qui ont contribué pour que je puisse effectuer ce stage», a confi é Hugo Caëtane.

Vainqueur d’une victoired’étape sur le Tour, l’an dernier, Pascal Ladaub aimerai  bien rééditer cette performance cette année. «Ce stage m’a permis de progresser puisque je me suis entraîné tous les jours et pris part à plusieurs courses. Le rythme de ces courses est très élevé et n’a rien de comparable avec ce que nous connaissons à Maurice. Sur le Tour cette année, je veux réaliser la meilleure prestation possible. Je ne connais pas encore le plateau mais j’aimerais bien remporter une étape, comme l’année dernière. Tout dépendra bien entendu des circonstances », a-t-il indiqué. Ladaub n’a pas manqué de remercier tous ceux qui ont contribué à rendre possible son déplacement en France.

Grégory Piat et Hubert Perdrau ont passé un mois en France sous la houlette de leur entraîneur Bertrand Carabin.

Ils ont pris part à des critériums et ont effectué un gros volume d’entraînement. «D’un point de vue physique, ce passage en France a été très bénéfique. Hubert et moi étions logés principalement chez notre entraîneur, Bertrand Carabin, et cela a été un avantage car il a pu juger nos progrès et notre état de fatigue. Nous avons pris part à des
critériums avec une moyenne de 80 à 100 coureurs au départ. De plus, certains coureurs s’alignent pour récolter les primes allouées lors de ces courses. Cela m’a pris du temps avant d’identifier ceux qui sont à la recherche des primes et ceux qui font la course pour la gagner. Mais par la suite, tout s’est bien passé et j’ai même eu quelques belles places», relate Grégory Piat.

En effet, celui-ci a mis à son compte une belle 3e place et deux 5e places. «Il m’a manqué une victoire. J’ai terminé 3e d’un critérium de 95 km à Allouy.

J’avais anticipé le sprint vu que c’est loin d’être ma spécialité mais je me suis fait reprendre à 300 mètres de l’arrivée. Cela reste une belle satisfaction quand même. Puis, j’ai terminé deux fois 5e, soit à Luant et à Le Borne», a ajouté le coureur de 20 ans.

«On a beaucoup roulé»

Pour le Tour, Grégory Piat espère obtenir un bon classement, au général, et visera le maillot blanc du meilleur jeune. «J’avais fini 3e au classement jeune en 2010 pour ma première participation, puis en 2011, je n’avais pas terminé le Tour étant malade et cette fois, je jouerai ma chance à fond. Si je ne suis pas bien placé, je changerais mon fusil d’épaule et chercherais une victoire d’étape. Le BRSC est une équipe homogène et on tentera de bien épauler Stewar  (Pharmasse) afin qu’il s’approprie du maillot Rush», confi e-t-il.

Hubert Perdrau dit n’avoir pas réalisé de belles places sur les courses dans lesquelles il s’est aligné mais s’en est servi comme entraînement.

«On a beaucoup roulé et on s’est bien préparé pour le Tour de Maurice. Je suis rentré bien fatigué mais je vais faire en sorte de retrouver un peu de fraîcheur. En tout cas, ce mois de stage a été une très bonne expérience et j’espère que les efforts vont payer», a-t-il indiqué.

A priori ceux qui ont bénéficié d’une préparation à l’étranger partiront avec un avantage par rapport à leurs adversaires.

A eux d’en tirer profit…