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Des travailleurs sociaux de Dubreuil manifestent devant le Parlement
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Des travailleurs sociaux de Dubreuil manifestent devant le Parlement

Ravi Bhayraw et les travailleurs sociaux de Dubreuil ont tenu une manifestation devant le Parlement ce mardi 26 janvier à partir de 11h00.
Quatre de la dizaine de manifestants venaient d’Africa Town de Riambel. A travers cette manifestation, les Forces Vives de Dubreuil voulaient faire ressortir que le cas de Dubreuil n’est pas un cas isolé.
Ils étaient une dizaine rassemblée pour protester contre le laxisme des autorités par rapport aux malversations dénoncées dans la gestion des fonds du Trust Fund for the Integration of Vulnerable Groups destinés aux plus démunis dans leur village.
Selon Marcel Renel, un bénéficiaire d’Africa Town à Riambel, il y aurait une différence entre la somme promise et les fonds disponibles sur le terrain. «Ils nous avaient promis 15 sacs de ciment, nous n’en avons reçu que 10, idem pour le bois et les autres matériaux de construction. Il faut savoir que certaines familles méritantes n’ont bénéficié de rien. Leur condition de vie est toujours la même. Nous sommes venus dénoncer ces fraudes ce matin», déclare Marcel Renel.
De son côté, Ravi Bhayraw, le porte-parole des travailleurs sociaux de Dubreuil, annonce que cette protestation est un démenti qu’ils ont voulu apporter. «Nous sommes là pour montrer au Vice-Premier ministre qu’il se trompe lorsqu’il dit que Dubreuil était un cas isolé», déclare-t-il. Selon lui, il n’y aurait pas que Dubreuil et Riambel, ces malversations existent à travers l’île où des personnes sans scrupules font main basse sur les fonds du gouvernement destinés aux plus pauvres.
Sur les conseils de leur conseiller légal, les manifestants ont quitté les lieux 45 minutes après le début de leur protestation.
Pour Ravi Bhayraw, il s’agit de tout faire dans la légalité afin d’éviter d’autres complications qui pourraient rendre leur combat plus difficile. «La lutte continue, nous sommes toujours en quête d’un lieu pour faire une grève de la faim. Les locaux privés dans Port-Louis coûtent chers, cela nous revient à Rs 1,000 par jour. C’est trop cher, nous n’en avons pas les moyens. Nous faisons un appel aux personnes de bonne volonté pour nous aider à dénoncer l’injustice», conclut le porte-parole des travailleurs sociaux de Dubreuil.
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