Publicité

EMCAR Tennis Open : Jean Marc Randriamanalina - «On a encore beaucoup de progrès à faire»

20 juin 2012, 20:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

EMCAR Tennis Open : Jean Marc Randriamanalina - «On a encore beaucoup de progrès à faire»

Jean Marc Randriamanalina est un des coaches de la fédération de tennis à Petit-Camp depuis 2005. Il pratique le tennis depuis 25 ans.

Concernant le niveau de notre tennis, l’entraîneur est d’avis que Maurice n’est pas loin de Madagascar et de la Réunion.
Mais il reste, selon lui, encore beaucoup de progrès à faire surtout face à des pays comme l’Afrique du Sud qui a de
bons joueurs et des professionnels du tennis.

Le coach malgache estime que l’accumulation de tournois bénéficie aux jeunes Mauriciens. Néanmoins, il pense qu’il n’y a pas suffi samment de frottements à Maurice pour qu’un joueur de haut niveau «sorte plus vite». «Tout le monde se connaît», poursuit-il. Or, explique-t-il, c’est lorsque l’on affronte plusieurs joueurs que l’on gagne plus d’expérience. C’est ce qui permet d’élever le niveau de jeu en ce qu’il s’agit du mental, du physique, de la tactique et de la technique, soit les quatre éléments majeurs qui conduisent à la progression au tennis.

Se référant au nombre de matches qu’il disputait lui-même à son époque, il juge qu’un joueur gagnerait à participer à 80 à 100 matches par année pour espérer améliorer son jeu. Optimiste cependant, lorsqu’il se réfère à de jeunes joueurs comme Christopher Tivive Fok ou Kevan Appasamy en U10 ou Kenny et Jason Ah Chuen en U12 et U 14 respectivement. Il
affirme qu’il existe bel et bien une relève à Maurice.

Ces joueurs représentent, selon lui, des valeurs sûres du tennis mauricien, avec lesquelles il faudra compter d’ici deux années. Toutefois, d’après Jean Marc Randriamanalina, il est difficile de savoir si on pourra trouver des joueurs de haut niveau après qu’ils auront atteint 18 ans. Généralement, à cet âge, les jeunes doivent se consacrer à leurs études et partir. A son avis, il devient donc impérieux d’amener un jeune en dessous de cet âge à atteindre le haut niveau le plus vite possible.

Notons que Jean Marc faisait partie de la relève malgache en 1985 et a déjà représenté son pays en Afrique. En 1990, il était le n°1 dans la Grande île. Aux Jeux des îles de cette annéelà, il a été médaillé d’or en double mixte et médaillé
d’argent en double hommes. Il est ensuite allé en France pour une formation d’éducateur à Essonne, dans la banlieue de Paris.

Enfin, Jean Marc Randriamanalina ajoute que le tennis, à Maurice, est méconnu. Mais il croit que l’organisation de plus
de tournois entre écoles permettrait une plus large vulgarisation de ce sport.

Publicité