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Enseignement supérieur à Madagascar : l’année universitaire réduite à six mois
21 juillet 2013, 10:53
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Enseignement supérieur à Madagascar : l’année universitaire réduite à six mois

La qualité de l’enseignement supérieur risque d’être médiocre cette année. La faute en serait à la course contre la montre, vers le basculement du système Licence-Master-Doctorat (LMD).
Le système LMD apportera-t-il une amélioration, ou au contraire la déchéance des universités publiques ?, se demande-t-on devant l’une des résolutions prises par le Conseil national du syndicat des enseignants chercheurs de l’enseignement supérieur (Seces), vendredi 19 juillet à Ankatso. Selon Gilbert Rasolomampiandry, secrétaire général du Seces, l’année universitaire sera réduite à six mois, au lieu de neuf cette année, pour appliquer le basculement vers le système LMD, dès le mois de janvier 2014. «L’année universitaire a débuté au mois de juin et se terminera en décembre», précise t-il.
Cette inquiétude du Seces semble ainsi répondre à l’annonce faite par le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, Horace Gatien, lors de l’investiture du président de l’université d’Antananarivo, le professeur Panja Ramanoelina, au mois de juin. «Toutes les formations doivent basculer vers le système LMD, sinon le diplôme ne sera plus reconnu à la fin de l’année universitaire 2013-2014», a t-il rappelé. La course contre la montre est enclenchée afin de concrétiser ce projet.
Le seul problème est que, tous les volumes horaires des cours seront aussi réduits. «J’ai, chaque année, une douzaine de travaux dirigés, pour appliquer les cours théoriques à l’École supérieure Polytechnique de Vontovorona. Cette année, j’en ferai seulement six, pour respecter le deadline», a jouté Gilbert Rasolomampiandry. Ce dernier rejette ainsi toute responsabilité, en cas de manque de compétence de ses étudiants. «C’est l’enseignement supérieur qui est malade aujourd’hui», a t-il lancé.
Les résolutions prises par le Seces avancent plusieurs recommandations pour surpasser ce problème, entre autres, le renforcement des bibliothèques de chaque département, le renforcement de capacité des universitaires, l’harmonisation d’une rentrée universitaire unique pour les six universités, un budget spécifique pour renforcer les infrastructures et le déblocage régulier d’un budget de fonctionnement complet. La menace d’une grève n’est pas, par contre, inscrite dans les résolutions, même si le Seces revendique toujours les droits de ses membres.
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