Le paludisme reste à éradiquer. A Madagascar, il figure parmi les trois premières causes de décès des enfants de moins de cinq ans. Les obstacles demeurent dans l’inexistence du vaccin, le manque de médicaments de traitement, le faible dépistage et aussi les outils de prévention comme les moustiquaires.

«Nous sommes loin des objectifs du millénaire pour le développement sur le paludisme. Toutefois, des recherches sont organisées pour combattre ce fléau, par exemple, notre noyau en France, fait actuellement des recherches sur le vaccin contre le paludisme. Ceci a déjà fait l’objet d’un test au Burkina Faso», a confié le professeur Milijaona, chef de service de l’unité de recherche sur le paludisme à l’Institut Pasteur de Madagascar, hier, en marge de la clôture du cours international sur le paludisme.

Entamé le 11 mars, le cours a regroupé onze pays d’Afrique, dont Madagascar, le Togo, le Burkina Faso, le Sénégal, le Cameroun, le Tchad, la Guinée...Il a pour but de former des personnels compétents pour la sensibilisation de se protéger contre le palu.

L’Express de Madagascar