Élan de féminité ou simple envie de partager la même passion. Six femmes se réunissent autour de leur art en hommage à la femme. L’exposition, «Ode à la femme», sera visible jusqu’au 21 septembre à la «Galerie de L’Aube» au «Caudan Dias Pier».     

C’est leur façon de valoriser la femme et rien de mieux que la peinture pour le faire. Six artistes peintres féminins exposent une trentaine d’oeuvres autour du thème, Ode à la femme. Un thème qui les unit et les rapproche. Une façon de s’exprimer. Dorothée Balaho, gérante de la Galerie de L’Aube est l’organisatrice de cet évènement. Après six années passées à la recherche du lieu idéal pour installer sa galerie, elle a trouvé bon port au Caudan.

Cette exposition lui a permis de rencontrer différentes cultures. «Peindre m’aide à évacuer les émotions», explique l’artiste. Cette dernière expose quatre de ses oeuvres. «Selon moi, la femme n’a pas besoin d’un homme pour avancer dans la vie. L’art aide à faire face aux problèmes. J’exprime le plus profond de mon être. À travers mon art, je peux dire aujourd’hui que je suis une femme indépendante.»

L’artiste qui a un penchantpour l’acrylique, utilise aussi lecollage, le sable et parfois mêmedes pierres et des paillettes pourapporter une touche de fantaisieà ses toiles. Des oeuvres tout enrelief et en texture.

Quant à Daisy Richard, elle expose une douzaine de tableaux et une dizaine de sculptures en bois. Elle peint la vie, les souvenirs. Elle peint ce qu’elle observe au quotidien. «À chaque fois que je peins, c’est l’émotion en moi qui remonte à la surface et c’est cette émotion que j’exprime à travers la peinture. Ce que j’aime, c’est l’authenticité et le réalisme qui m’aident à faire ressortir les émotions.» Daisy Richard s’exprime à travers les couleurs vives et chaudes. «L’inspiration vient facilement lorsqu’on sait observer. Tout me touche.»

La femme dans les champs, symbole de courage, est une source inépuisable et intarissable d’inspiration. Aucune de ses oeuvres ne ressemble à une autre. Elle expose aussi plusieurs sculptures en bois. «Mes sculptures ne sont pas abstraites, elles reflètent la réalité.»

D’autres artistes exposeront aussi, comme Angela Piat, qui dévoilera six toiles abstraites. «Je joue beaucoup avec les couleurs», confie-t-elle. De la souffrance à la joie, des ténèbres à la lumière, elle se retrouve dans les paysages et les mondes imaginaires, mais à chaque tableau, «on arrive toujours vers la lumière.»

Nathalie Perichon accrochera à la galerie trois toiles où l’on y retrouve des femmes rondes. Elle affectionne le travail précis et a le souci du détail. On le remarque notamment à travers Kraze Farata ou encore Le repos. Vous retrouverez aussi 12 tableaux d’Olivia Hanta qui à travers sa peinture, remplie de texture, met en avant la femme des îles. Une jeune artiste à découvrir également lors de cette exposition est Laetitia Mc Veay qui exposera cinq toiles qui dépeignent l’évolution de la femme.