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Fécondation in vitro : L’espoir de nombreux couples mauriciens

27 août 2012, 20:00

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Fécondation in vitro : L’espoir de nombreux couples mauriciens

Ils sont de plus en plus nombreux les couples mauriciens à se tourner vers la fécondation in vitro (FIV). Ils sont quelque 1 000 patients à avoir recours à cette méthode.

« On avait presque perdu tout espoir. Mais nous voulions tellement avoir un enfant que nous avons mis de côté les tabous » confie Anusha (prénom fictif). Cette mère d’un bébé de deux mois, fait partie des quelque 1000 patients qui se tournent vers la fécondation in vitro (FIV), pratiquée au Harley Street Fertility Centre (HSFC), à Floréal.

Ce centre permet à plusieurs couples mauriciens de réaliser leur rêve, celui d’avoir un enfant. Auparavant, les couples se rendaient à l’étranger notamment en Angleterre ou en Inde. Alors qu’ «aujourd’hui, ils peuvent être traités à Maurice» indique le Dr Rajat Goswamy, gynécologue et fondateur du HSFC de Londres. Ce dernier souligne aussi que le taux de fertilité est de 40 % à 45 %. Sur les 1 000 patients traités par le HSFC, il y a eu environ 400 FIV qui ont réussi de même que 400 fécondations via d’autres méthodes.


Tout commença lors de sa visite à Maurice en 1999. Alors que le Dr Rajat Goswamy comptait 30 années d’expérience dans le domaine de la FIV, il fut attiré par la beauté de notre île. C’est ainsi qu’il entame ses activités à la clinique Darné en 2002. Toutefois cela se fait en toute discrétion « car c’est un sujet très tabou à Maurice », déclare Géraldine Fayd’herbe, Fertility Nurse Manager au HSFC. C’est en 2007 que le centre a finalement ouvert ses portes. En dépit de nombreuses hésitations qui persistent, «on arrive quand même à franchir le tabou », soutient-elle. Outre la majorité des patients traités par le centre étaient présents samedi dernier pour fêter les dix ans de présence du HSFC à Maurice.

Aujourd’hui, le centre propose plusieurs types de traitement pour lutter contre l’infertilité, notamment la FIV, l’injection intra-cytoplasmique de spermatozoïde (ICSI, souvent dans le cas d’échec in vitro), l’insémination intra-utérine et l’Assisted hatching/zona thinning (traitement laser sur la zone pellucide qui entoure l’ovocyte).

 


 

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