Fond-du-Sac. Les travaux de nettoyage «insuffisants»

23 avril 2013

23 avril 2013, 04:20

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Fond-du-Sac. Les travaux de nettoyage «insuffisants»

«C’EST un bon signe mais comme dit le dicton : après la mort la tisane.» Omi Deerpaul, président des forces vives de Fond-du-Sac, tout en saluant le début du nettoyage des drains dans cette localité, estime que ces travaux sont «insuffisants».

Le manque d’entretien des drains avait, en fait, été la principale cause des inondations le 13 février dernier. Fond-du-Sac a sans aucun doute été l’un des villages qui ont été les plus affectés par cette catastrophe naturelle.

Selon Omi Deerpaul, dès qu’il y a eu une annonce d’une marche pacifique contre la léthargie des autorités, celles-ci ont réagi. Mais pour lui, ce ne sont pas seulement les drains qui méritent d’être nettoyés. Il explique que des caniveaux sont envahis par des feuilles, de hautes herbes et des arbustes. De telles situations peuvent facilement provoquer des inondations, insiste-t-il.

Les alentours du centre de santé de Fond-du-Sac et d’autres lieux ne sont pas non plus nettoyés, ajoute le président des forces vives du village. Ils «méritent mieux», lance-t-il.

Pour ce qui est des villageois affectés par les inondations, ils n’ont reçu jusqu’à présent qu’un peu d’aide de la part d’une organisation non gouvernementale, déplore Omi Deerpaul. De plus, souligne-t-il, plusieurs personnes victimes de cette catastrophe n’ont pas été répertoriées par la police. Cela explique qu’elles ne pourront pas recevoir d’aide des autorités, fait ressortir le président des forces vives.

Dans un autre d’ordre d’idées, Omi Deerpaul fait état de la situation des deux crématoires du village. Il déclare qu’ils sont rarement nettoyés et que les fours crématoires surtout sont dans un état d’abandon. Le toit d’une des deux infrastructures est lézardé et des morceaux de béton tombent de temps en temps. «Heureusement que ce sont des morts qui se trouvent sous ce toit», dit Omi Deerpaul avec ironie.

Il déplore que les responsables ne répondent jamais aux sollicitations des habitants. Un autre volet qu’évoque Omi Deerpaul est le terrain de football. «Juste avant les élections villageoises, on a commencé à prendre des dispositions pour que le terrain soit éclairé, mais presque cinq mois après, rien n’a été fait. Cela empêche les jeunes de jouer au foot tard dans l’après-midi surtout en cette période quand l’obscurité se fait sentir à partir de 17 h 30.»

Le président des forces vives fait ressortir qu’une majorité des habitants attendent une réaction des autorités en vue de régler ces problèmes. Sinon, prévient-il, de temps en temps, ils organiseront des manifestations pour attirer l’attention publique.