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Forces Citoyennes de Curepipe: «Que le PM prenne des sanctions contre la VOH»
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Forces Citoyennes de Curepipe: «Que le PM prenne des sanctions contre la VOH»

Depuis que la mairie a pris la décision de déloger les marchands ambulants, la centre de Curepipe est bien désert. Et ce n''est pas au goût de tout le monde...
Les Forces Citoyennes de Curepipe (FCC) ont, lors d’un point de presse ce 14 mars, déploré la manière de faire des membres de la Voice Of Hindu (VOH).
Les animateurs des FCC, qui ont tenu leur point de presse à l’hôtel de ville, lancent un appel au Premier ministre, Navin Ramgoolam, afin qu’il prenne des sanctions contre ce mouvement. A noter que les Curepipiens s’étaient mobilisés en masse à l’hôtel de ville pour contester l’attitude de la VOH. «Nous condamnons l’attitude des membres de la VOH. Qui sont-ils pour venir à Curepipe s’opposer à une décision qui a été prise par le Conseil? Que le Premier ministre prenne des sanctions contre eux», insiste Clifford Maniacara, l’un des animateurs des FCC. Lundi dernier, des membres de la VOH avaient fait irruption dans la mairie de Curepipe et voulaient rencontrer le maire Michael Sik Yuen.
Des Curepipiens s’étaient alors opposés à ce que la VOH entre en force dans la mairie. Les FCC lancent un appel au gouvernement afin de ne pas «laisser ce genre de mouvement, qui fait du tort à la paix sociale à Maurice, œuvrer librement».
Dans un autre volet du point de presse, Clifford Maniacara a déclaré que le maire sortant de la ville lumière, Kumar Bhaugratty, «a menacé le secrétaire de la ville de Curepipe afin qu’il revienne sur la décision de déplacer les marchands ambulants au Square Bruce». Il annonce qu’une motion de blâme sera déposée contre l’ancien maire dans le courant de la semaine.
«Cet ancien maire a menacé de faire appel à la VOH si jamais le Conseil ne revient pas sur sa décision», soutient Clifford Maniacara. Il a souligné que le maire actuel ainsi que les conseillers sont en train de faire un grand travail pour redonner une nouvelle image à la ville. Tony Chelvan, autre membre des FCC, a critiqué sévèrement la police de Curepipe. Il est d’avis que le commissaire de police aurait dû intervenir contre la VOH. « Au contraire, la police a demandé au maire de les rencontrer. Comment expliquer que ces personnes ne soient pas arrêtées ? Ils sont des dangers pour le pays dans lequel nous vivons», affirme-t-il.
Après le point de presse, les Curepipiens présents ont participé à un débat concernant les agissements de la VOH. Tous ont condamné à l’unanimité ce mouvement. «Nous sommes dans un pays de droit, comment un groupe peut-il agir de la sorte? Que fais le gouvernement devant ces personnes qui peuvent briser le tissu social? Pourquoi ont-ils le soutien du gouvernement?»… Ce sont autant de questions soulevées…
 
 
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