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Ile Courts : Maurice, ça tourne !

7 octobre 2010, 20:00

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Ile Courts : Maurice, ça tourne !

La grande soirée d’ouverture de la 4ème édition du festival international de courts métrages, a eu lieu le jeudi 8 octobre au KaféT@Komiko, à Rose-Hill, à 20 heures. Plusieurs cinéastes amateurs mauriciens ont eu l’occasion de présenter leurs créations.

«Nous avons primé la volonté de créer. Donner les moyens aux jeunes créatifs, à ceux qui débordent d’imagination, était la priorité», affirme Yves-Alain Corporeau, directeur de l’Institut Français de Maurice.

En effet, lors de la soirée d’ouverture du Festival, sept courts métrages Mauricien étaient à l’affiche. De l’animation à la fiction en passant par le documentaire, les cinéastes ont tout donné pour réaliser leurs films courts. Une première expérience dans ce domaine pour la plupart.

Reflétant la réalité ou laissant place à l’imagination, les cinéastes amateurs ont ont bénéficié du soutien de l’IFM et de l’association Porteurs d’images. Un budget de Rs 35 000 a été attribué à chaque réalisateur.

Stéphane Rock est un exemple de celui qui n’avait jamais songé à faire un court métrage mais qui, au bout du compte, a réussi à réaliser un surprenant film qui reflète la réalité des rastas à Maurice avec en toile de fond les préjugés de la société.

«J’ai découvert le court métrage grâce à l’édition de l’an dernier. J’ai essayé de donner de l’émotion en 7 minutes. C’était assez dur mais je suis content du résultat», affirme Stéphane Rock.

Autre découverte lors de cette soirée d’ouverture, un court métrage inspiré de la pièce de théâtre de Gaston Valayden Baraz. Ce film dénonçant le communalisme s’achève sur une libre interprétation des spectateurs.

«Ce thème est toujours d’actualité, il n’y a qu’à revoir la dernière campagne électorale. Le décor du film est assez surréaliste. Nous avons voulu laisser les spectateurs compléter le décor par leur imagination», soutien Gaston Valayden.

Joëlle Ducray a tenu à faire ressortir la réalité mauricienne au sujet de l’avortement. Son troublant court métrage, Glissé Tombé met en scène une jeune femme enceinte qui choisit de se faire avorter au noir, à l’aide d’un rayon de vélo..

Plusieurs de ces courts métrages seront diffusés à l’IFM jusqu’au dimanche 10 octobre. Jacques Curtil, co-fondateur du festival du court métrage Clermont-Ferrand, est à Maurice actuellement. Les films qui ont primés au festival de Clermont-Ferrand seront diffusés à l’IFM ce samedi 9 octobre. L’entrée est gratuite.

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