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Industrie sucrière : la MSPA propose le travail les dimanches et congés publics «si nécessaire»
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Industrie sucrière : la MSPA propose le travail les dimanches et congés publics «si nécessaire»

Pas question de travailler les dimanches et les congés publics, affirmaient les syndicats. Lors d’une réunion entre ces derniers et la MSPA ce jeudi 19 septembre, le patronat a cependant émis ses contre-propositions. Et il semble bien que c’est l’impasse dans les discussions...
Une flexibilité dans les horaires de travail au sein des usines, mais aussi un «package» sur mesure aux employés si la productivité augmente. Ce sont là les contre-propositions de la Mauritius Sugar Producers Association (MSPA) présentées au cours d’une réunion entre les syndicats ce jeudi 19 septembre. Une réunion «constructive», selon Jean Li, directeur de la MSPA.
Le patronat propose que les usines puissent si nécessaire, rouler les dimanches et congés publics. Il est aussi question de la mise en place des systèmes de shift au niveau de chaque usine avec paiement des heures supplémentaires après 40 heures de travail par semaine.
En début d’année, la reprise serait aussi prévue pour le 3 janvier en cas d’extension de la coupe.
Autre proposition en termes de package : un bonus annuel indexé sur le prix du sucre, pouvant aller jusqu’à un mois de salaire. Et quant à la question qui fâche, soit l’augmentation de salaire, la MSPA suggère une hausse de 8,5 % échelonnée sur quatre ans, en sus de la compensation salariale réglementaire. Une augmentation du salaire de base est aussi envisagée avec la consolidation de la prime de présence, entraînant une augmentation de 6,5 % dans le salaire de base. Ce qui amènerait automatiquement une amélioration dans le « gratuity on retirement » qui est calculé sur le salaire de base. Sans compter, entre autres, un «performance bonus» de Rs 300 par semaine pour les travailleurs de l’usine sujet à quelques critères de performance.
Mais il semble bien que c’est l’impasse dans les discussions entre les deux parties. Car les syndicats exigent, eux, une hausse salariale de 40 %. Ils avaient en outre catégoriquement rejeté l’idée de travailler le dimanche ou le système de 24/7 tels que proposés lors du premier round des négociations fin juillet. Et menaçaient même de faire grève… Il reste désormais aux syndicats de décider de la marche à suivre avant la prochaine réunion prévue début octobre.
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