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Industrie sucrière : les producteurs se disent menacés par la compétition internationale

26 septembre 2013, 13:09

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Industrie sucrière : les producteurs se disent menacés par la compétition internationale

 

De nouveaux challenges et obstacles se profilent à l’horizon. Malgré une hausse dans les revenus sucriers, la compétition au niveau international pour le marché sucrier risque bien de se corser. Lors d’une réunion ce jeudi 26 septembre, les opérateurs locaux ont notamment dit leurs craintes quant aux activités accrues d’autres pays producteurs.
 
Dans le secteur sucrier, les revenus par tonne s’élèvent à Rs 17, 573 en comparaison à Rs 16 020 l’année dernière. C’est dire que Maurice maintient sa compétitivité. Le pays compte même maximiser davantage ses revenus d’exportation et les maintenir en hausse. Cependant, même si lors de l’Assemblée générale des syndicats du sucre qui s’est tenue ce jeudi 26 septembre, les producteurs sucriers ont salué ce bel effort, ils sont d’avis que ce secteur est quelque peu menacé. 
 
Leurs craintes : alors que le Brésil et l’Inde maintiennent leur position de gros fournisseurs, plusieurs pays africains se réveillent. L’Ethiopie compte étendre sa production de 300 000 tonnes à 1,3 million de tonnes d’ici à 2015.
 
Mozambique tente, lui, de doubler sa capacité de production tandis que le Soudan compte augmenter sa production à 500 000 tonnes contre 315 000 et la Tanzanie prévoit une augmentation de 80 000 tonnes dans les cinq prochaines années à venir. Au total, le continent noir se positionne sur le marché avec la fourniture de 2,6 millions de tonnes pour l’avenir. Seul point fort : sur le plan du marché européen, l’Afrique compte plutôt particulièrement fournir son marché local car le coût de logistique ne l’encourage pas à produire davantage. 
 
Cependant, les plus gros clients d’Europe du pays, incluant la compagnie Südzucker, ont réduit leurs chiffres d’importation. Ces derniers ont d’ailleurs été invités à soumettre leurs offres et les syndicats feront des recommandations en ce qui concerne la marche à suivre. 
 
Lors de l’Assemblée générale, plusieurs autres problèmes ont été soulevés notamment la perturbation en ce qui concerne les gros camions qui ne sont pas autorisés à véhiculer 24/24 heures sur nos routes. Mais, les producteurs ont aussi tenu à souligner que Maurice préserve ses avantages concurrentiels. Et qu’avec la stratégie commerciale adoptée depuis 2009, de meilleurs retours sont privilégiés.

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