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Inondations: le désespoir des réfugiés

29 novembre 2013, 04:30

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Inondations: le désespoir des réfugiés

Ces habitants de Bambous et Richelieu sont désespérés. Leur vie a viré au cauchemar en l’espace de quelques heures, à cause des fortes averses du mercredi 27 novembre. Depuis, ils affirment vivre dans des conditions inhumaines.

 
44 familles, soit 165 personnes, des squatters pour la plupart, se sont retrouvées au centre social de Bambous mis à leur disposition par le ministère de la Sécurité sociale. Depuis les fortes averses du mercredi 27 novembre, ces sinistrés affirment vivre dans des conditions inhumaines. 
 
«Nu la depi merkredi soir personn pa pran nu kont», confie Nela Larose. Ces réfugiés ont vu leurs maisons envahies par l’eau boueuse de la montagne. «Depi gramatin nu pankor manzer», ajoute Marie-Claire Casimir. Kavita Laurent de cité La Ferme explique que «zot tou dormi lor drap, pena matelas».
 
Cependant, hier après-midi, malgré l’état d’insalubrité de leur maison, les réfugiés ont préféré vider les lieux et se rendre chez eux.
 
Le centre social de cité Richelieu a, pour sa part, accueilli seize familles dont les maisons ont subi des dégâts considérables. Même scénario dans ce centre de refuge. Une mère de famille, allongée sur un matelas de fortune, déplore le manque de nourriture et de place pour dormir. Mais les employés de la National Empowerment Foundation affirment, eux, que des forces vives ont fourni boissons gazeuses et qu’un volontaire a fait don de pains et salades…

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