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Jamel: Humoriste au cœur d’or

Un personnage hors norme. Mais au-delà d’être humoriste, Jamel Debbouze est un homme simple, généreux, charismatique et vrai. Il s’est livré à coeur ouvert à la presse deux jours avant son premier one-man show hier. Rencontre.
Il s’installe déjà dans les annales de l’événementiel, les billets du one-man show de Jamel Debbouze, Tout sur Jamel, se sont vendus comme des petits pains en à peine trois heures.
Un homme d’exception. Jamel Debbouze est une figure incontournable de la scène et du cinéma français. Il se réinvente à chaque spectacle et s’adapte au pays dans lequel il fait escale. Mais si vous souhaitez le cuisiner pour qu’il dévoile ce qu’il prépare avant un show, vous n’avez aucune chance. Depuis qu’il a débarqué chez nous, il prend note de tout ce qui l’entoure, de tout ce qu’il voit et des gens qu’ils rencontrent pour en faire une pièce unique.
Il a fait ses débuts dans l’improvisation théâtrale. « Je n’ai jamais joué deux fois le même spectacle. Je me lasse très vite. Je suis obligé d’aller chercher les gens. J’ai une passion pour la spontanéité.» Dans son dernier spectacle, Tout sur Jamel , l’humoriste se dévoile corps et âme. « C’est une façon de me rapprocher de moi. Je dis la vérité et je veux tout partager en espérant que ça aura de la résonance chez les gens. »
A 38 ans, il est aujourd’hui un homme accompli, marié à la journaliste Mélissa Theuriau et père de deux enfants qui ont d’ailleurs fait le voyage avec lui. « On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui. J’ai envie de rire de tout et de rire avec tout le monde. J’aime charrier les gens mais pas leur faire du mal, car il y a des sujets qui fâchent. » Le rire est un médicament formidable pour le Marocain qui a grandi avec l’humour depuis son plus jeune âge. « Rire et faire rire c’est ce qui m’a le plus aidé dans la vie. Je ne suis pas très beau, pas très grand, pas très fort mais ce métier m’a donné confiance en moi. »
La personne qui l’a le plus inspiré est sa mère. « Ma mère avait l’art de toujours tout dédramatiser et l’on vivait mieux même si on était pauvre. C’est quelqu’un de très drôle. La première personne qui nous fait rire nous marque toujours. » Mais Jamel s’inspire aussi de son quartier, de la cité, de la banlieue, des acteurs et comédiens dont Smaïn, Richard Gregor ou Eddy Murphy. « Mais le numéro un reste Charlie Chaplin. J’oubliais aussi François Hollande que je trouve de plus en plus drôle. »
Etre comédien est pour Jamel l’un des métiers les plus faciles à faire. « Etre comédien ce n’est pas dur, il suffit d’avoir de l’envie et quelque chose à raconter. Moi j’ai envie d’être drôle toute ma vie, c’est un sentiment extraordinaire de savoir que l’on fait rire des milliers des gens. » Il s’est lancé dans le métier pour le plaisir et « ne comptait pas devenir célèbre » . C’est sans aucune prétention et en toute simplicité qu’il lance : « Je ne me prends pas pour Jay Z ou Beyonce, je reste à l’échelle humaine. »
C’est sans fioriture et en toute humilité qu’il s’est livré à ses fans mauriciens. « Je n’aurais pas rêvé d’un quart de ce qu’il m’arrive. Je serai surpris toute ma vie par ça et tant que je reste surpris c’est le plus important. » Jamel Debbouze aura marqué les coeurs et les esprits de nombreux Mauriciens. « Je ne suis pas très beau, pas très grand, pas très fort mais ce métier m’a donné confiance en moi. »
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