Le boxeur mauricien Bruno Julie pourrait se voir attribuer la médaille d’argent pour sa participation aux jeux de New-Delhi. Le tenant du titre ayant été testé positif à une substance prohibée. (photo d''archives : Championnats nationaux seniors à dr. Bruno Julie)

Le malheur des uns fait le bonheur des autres… En tout cas, le boxeur Bruno Julie pourrait se voir décerner la médaille d’argent pour sa participation aux Jeux du Commonwealth, le médaillé d’or en titre ayant été testé positif à un contrôle anti-dopage.

Grand vainqueur chez les poids coq, c''est-à-dire chez les 56 kilos, le Sri-Lankais Manju Wanniarachchi risque fort de se faire retirer sa médaille par la Fédération des Jeux du Commonwealth, un agent anabolisant connu sous le nom de 19-Narandrosterone ayant été trouvé dans son échantillon d’urine. Ce qui explique pourquoi Bruno Julie, médaillé de bronze avec l’autre demi-finaliste Botswanais Tirafalo Seoko, a de fortes chances de se voir attribuer l’argent.

Cependant, à la Fédération nationale de boxe, l’on ne veut pas s’avancer sur cette possibilité, toute décision à ce sujet devant se faire par la Fédération des Jeux du Commonwealth. Celle-ci devra alors départager entre Bruno Julie et Tirafalo Seoko pour savoir qui des deux mérite cette médaille.

Le président de la fédération locale, Rajiv Rajcoomar s’est confié à Radio One et  indique qu’il aura bientôt une rencontre avec la Fédération internationale de boxe pour connaître les chances de Bruno Julie. Ce dernier était d’ailleurs vu comme un challenger à ces jeux, ayant décroché le bronze aux Jeux Olympiques en Chine, en venant à bout du favori.

Quant à l’or, elle ira à Sean McGoldrick, le représentant du pays des Galles avec qui Bruno Julie a dû en découdre. Agé de 19 ans, le pugiliste, gallois,  avait perdu face au Sri-Lankais le 13 octobre dernier à New-Delhi. Manju Wanniarachchi, lui, devra attendre les tests sur un deuxième échantillon prélevé sur lui afin de confirmer s’il s’est bien dopé.

Le Sri-Lankais a déjà été averti par la Fédération des Jeux du Commonwealth et a jusqu’au 4 novembre pour faire appel. Il risque deux ans de suspension et vient ainsi s’ajouter à la liste de trois autres athlètes Nigériens et un coureur Indien testés positifs à de substances prohibés.