A deux jours du coup d’envoi de la huitième édition des Jeux des îles de l’océan Indien, le ministre des Sports Seychellois affiche la satisfaction. Vincent Meriton s’attend à de beaux Jeux et à ce que le sport continue à solidifier les liens entre les différentes îles de la région.

Comment se présentent ces 8es Jeux des îles à quelques jours de l’ouverture officielle ?

- Nous sommes sur la bonne voie. La rénovation des infrastructures est complétée. Le village des jeux commence à accueillir les premiers sportifs. Nous sommes maintenant en train de mettre les dernières touches finales à la préparation du spectacle pour la cérémonie d’ouverture et le début de la compétition. La machine est en marche et tout se passe comme prévu sur le plan organisationnel.

En tant que ministre des Sports, êtes-vous pleinement satisfait de la manière dont les préparatifs se sont déroulés jusqu’ici ?

- Nous sommes pratiquement à l’avant-veille du coup d’envoi des Jeux et nous fonçons tout droit vers l’objectif qui est d’organiser de beaux JIOI. Le COJI a abattu un travail colossal, ces derniers mois, pour atteindre ce but. Le gouvernement, ensemble avec le secteur privé, a donné les moyens pour que les Seychelles réussissent dans leur tâche en tant que pays organisateur. Il va de soi que je me dois d’être satisfait compte tenu du résultat. Il y a eu une synergie entre tous les partenaires pour l’organisation des jeux qui s’est faite comme on l’espérait.

Avez-vous quand même des appréhensions concernant l’aspect organisationnel de ces Jeux ?

- Ce n’est que le début des Jeux des îles. Il y a encore une dizaine de jours à tenir. Forcément, il y a des appréhensions, mais on sait bien qu’il y aura des soucis à régler au quotidien. Cela fait partie de l’organisation. Avec les dispositifs qui sont déjà en place nous sommes, toutefois, confiants que les Jeux se dérouleront sans encombre. Par contre, si, pendant ces derniers jours nous parvenons à lever des fonds supplémentaires, cela pourrait améliorer certains aspects de l’organisation.
Justement, en parlant de fonds, les Seychelles ont eu quelques soucis financiers pour organiser ces JIOI. On a même parlé de Jeux modestes. Est-ce que le niveau de la compétition risque d’en pâtir ?

- Au départ, il y a eu quelques problèmes financiers. Chose qui a été finalement réglée avec l’investissement total de l’État et le support du secteur privé. Quand on parle de Jeux modestes, ce n’est que dans la façon de faire, mais pas en relation avec le niveau de la compétition. Au contraire, le niveau risque d’être très élevé. Chaque pays s’est bien préparé et on doit s’attendre à des luttes épiques dans les différentes disciplines.

Qu’espériez-vous, personnellement, de ces Jeux des îles ?

- Les Jeux des îles restent avant tout un rassemblement de tous les peuples de la région dans une ambiance de fête. Bien évidemment, il y a le volet sportif et l’esprit de compétiteur qui anime les participants. Avant tout mon souhait c’est que ces JIOI renforcent l’amitié et la solidarité régionale.

Sportivement, quelles sont vos attentes des Seychelles dans ces Jeux des îles ?

- Etant éloigné géographiquement, les sportifs seychellois auront cette occasion pour se mesurer à leur homologue de la région et améliorer leurs performances. C’est ce qu’on peut s’attendre d’eux. Et, surtout, qu’ils défendent brillamment les couleurs du pays.

Quatre ans de cela, les sportifs seychellois avaient brillé à Madagascar. Espériez-vous une meilleure performance d’eux, d’autant que ce sera au pays ?

- On l’espère tous aux pays. La moisson a été bonne à Madagascar et naturellement, on s’attend à pouvoir réussir au moins cette performance, voire meilleure. Nos sportifs sont dans de bonnes conditions pour attaquer ces Jeux. Leur préparation s’set bien déroulée que ce soit localement ou à l’étranger à travers des camps d’entraînement. Nous envisageons en tout cas une belle récolte de médailles.

Les pays organisateurs ont toujours bien fait aux Jeux. Cela rajoute-t-il une pression particulière sur les sportifs seychellois ?

- Certainement ! L’attente du public Seychellois est très élevée. Il espère de nos athlètes de très bonnes performances, sachant que le pays a beaucoup investi en eux. Chez les athlètes, la pression vient de ce sentiment qu’on ne doit pas échouer devant son public. Naturellement, c’est un poids supplémentaire sur leurs épaules en sachant qu’ils n’ont pas le droit de décevoir.

A l’approche des Jeux, la ferveur monte déjà dans le pays. Peut-on s’attendre à un succès populaire ?

- Depuis l’arrivée de la flamme des Jeux dans l’île, la ferveur s’accroît. Des foules de plus en plus nombreuses et enthousiastes accueillent la flamme sur son parcours dans les districts. La ville de Victoria est déjà décorée de pavillons, banderoles et oriflammes multicolores avec Toto, la mascotte, et le logo de ces Jeux. Il y a aussi beaucoup de publicité à la radio et à la télévision pour créer une ambiance conviviale parmi la population toute entière. Je suis convaincu que ce seront de très beaux Jeux.

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