«J’ai l’impression qu’à l’île Maurice, il y a deux mondes: la France et l’Angleterre… Cependant, il y a plein d’autres littératures», souligne l’auteur indien Kunal Basu, qui était présent au Salon du livre «Confluences», qui a eu lieu à Pailles. Lui-même jongle entre plusieurs mondes, casquettes: il est romancier, acteur, peintre, journaliste et professeur de marketing à la Saïd Business School de l’Université de Oxford…

Il harmonise tous ces mondes à travers ses œuvres qui voyagent de continents en continents. D’où puise-t-il son inspiration? «L’Inde est le centre de son univers créatif. Mais, découvrir d’autres parties du monde qui sont en constante évolution vous oblige à remettre en question la vie et l’existence. Et, ce sont dans ces lieux que naissent les histoires.»

Kunal Basu, qui a grandi avec des auteurs, des acteurs et des réalisateurs, a été influencé par des auteurs Bengali, notamment Bankim Chandra Chattopadhyay, Romesh Chundra Dutt, entre autres. Sa mère était un auteur bien connu de Bangla fiction and non-fiction. Elle jouait également dans des pièces de théâtre.

L’écrivain, qui vit et travaille au Royaume-Uni, avoue qu’il a fait des choix erronés au cours de sa vie mais qu’au final il a su trouver ce qui lui plaisait réellement: l’art. «Mon orientation primaire a été vers la peinture et le dessin. C’est pourquoi même mon orientation littéraire primaire est visuelle et entraîne l'imagerie.»

Aux jeunes écrivains, l’auteur de The Opium Clerk, The Yellow Emperor’s Cure, The Miniaturist et Racists, entre autres, conseille: «Faites confiance à votre instinct, l’intérieur de votre esprit est un immense univers dans lequel vous trouverez des pépites qui seront dignes de la narration…»

Lire l'interview intégrale de l'écrivain : Kunal Basu, de Kolkata à Oxford.