Cette mesure de la State Insurance Company of Mauritius Ltd (SICOM) concerne 21 personnes qui n’ont pas pu jusqu’ici honorer leurs dettes.

Des propriétés mises en vente, treize sont des précédents cas qui n''ont toujours pas trouvé d''acheteur. Une conjoncture économique difficile serait la cause de la difficulté à vendre ces propriétés.

“La SICOM n''a pas eu d''autres choix dans ces cas que de racheter, elle-même, ces terrains”, dit l''Assistant Manager du Loan Department de la SICOM, M.N.Fadarkhan.

Les raisons données par les personnes, n''ayant pas pu rembourser leurs prêts, sont diverses mais celles qui reviennent le plus souvent sont «pertes d’emploi, maladie ou encore la crise économique». Les terrains saisis sont, par la suite, vendus par la SICOM pour tenter de récupérer une partie de la somme prêtée.

Les procédures pour la saisie d’une propriété peuvent prendre cinq ans ou plus. «Nous leur envoyons plusieurs notes de rappel et cela peut prendre un à deux ans». Si la SICOM n’obtient, malgré tout, pas de réponse, elle réfère «le cas à un avoué qui engagera les procédures légales qui peuvent prendre trois ans ou plus».

La SICOM maintient, cependant, qu’elle essaie toutes sortes de solution afin d’éviter la saisie des propriétés. «Nous offrons aux débiteurs la possibilité de vendre une partie du terrain. Ou s’ils ont une police d’assurance, on leur permet de restituer une partie de la somme contribuée», soutient M.N. Fadarkhan.

S''ils arrivent, par la suite, à trouver un emploi, la SICOM leur offre «la possibilité d’allonger le temps de leurs contrats et de recommencer leurs emprunts et leurs arriérages simultanément». Si le paiement n’est toujours pas fait et qu’aucune des options n’est envisageable, la compagnie d’assurance assure qu’elle n’a d’autre choix que de procéder à une saisie des propriétés.