L’oiseau qui fait la renommée de Maurice vient de subir une opération esthétique par un paléontologue anglais. Selon lui, le dodo n’était pas aussi gros qu’on la représenté au 17e siècle.
 
L’oiseau qui a mis Maurice sur la carte du monde n’est pas aussi dodu comme on ne le pense. Contrairement à la représentation picturale datant du 17e siècle par Roelandt Savery, le Dr Julian Pender Hume un paléontologiste du National History Museum de Londres vient de démontrer, preuves scientifiques à l’appui, que le volatile était moins enveloppé.

A travers une vidéo posté sur le site internet de la National History Museum ce mercredi 24 novembre, le Dr Hume explique en détail comment il est venu avec un nouveau dessin du dodo. Lequel sera visible à l’exposition intitulée « Images of Nature » à partir du 21 janvier 2011 et placé à coté du célébrissime tableau de Roelandt Savery.

En 1866, cette toile avait servi au premier conservateur du musée, le professeur Richard Owen, 1866 pour décrire le dodo « scientifiquement ». Il avait placé des ossements carrément dessus. 

Contrairement à l’illustre scientifique, le Dr Hume s’est rabattu sur des restes qui ont été retrouvés à Mare-aux-Songes, à Maurice, ainsi que les écrits quant à l’anatomie du dodo. « By looking at the evidence I found that our idea of a plump, tubby bird as depicted in the Savery painting is incorrect. So I have tried to show it in its true glory, albeit a more svelte and slimline version » explique-t-il sur le site du National History Museum.

Le site rappelle que le dodo, symbole d’extinction, a disparu quand l’homme a décidé de coloniser l’île Maurice en 1600. Les rats, les chats et les cochons qui ont été introduits ont vite fait de décimer l’oiseau proche du pigeon et qui se nourrissait essentiellement de fruits et de graines. 

 
http://www.nhm.ac.uk/about-us/news/2010/november/dodo-slims-down-for-new-museum-gallery90383.html