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Le marché de Curepipe: les rats, ennemis n°1

15 juin 2009, 20:00

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Le marché de Curepipe: les rats, ennemis n°1

Les rats. Indésirables bestioles qui pullulent dans le marché de la ville Lumière. La rénovation était devenue un impératif prioritairement pour des raisons d’hygiène. Lors du déménagement des marchands à Square Bruce le dimanche 14 juin, ceux présents ont pu constater que le lieu est infesté de rats. Des défections de rats ont été trouvées sur les étagères utilisées pour placer des légumes ainsi qu’à la section consacrée à la boucherie.

«Les rats ont envahi les lieux et il était impératif que ce marché soit rénové. Nous ne nous attendions pas à voir ce marché dans cet état », concède, sans cacher sa surprise, Michael Sik Yuen, maire de Curepipe. A voir ce lieu dans cet état on se demande comment les marchands pouvaient vendre des produits.

Un maraîcher confie que certains légumes étaient laissés au marché la nuit. «Aussitôt le marché fermé, les rats marchent sur les produits et cela est connu des marchands», précise un haut cadre de la municipalité. Un rat mort a même été trouvé. «Cette bête est nuisible à la santé. Comment est-ce que les marchands pouvaient vendre des produits à des gens? Est-ce qu’ils consommaient ses produits, je ne pense pas», s’interroge cette même source, visiblement atterrée.

Une visite des lieux hier après la fermeture, permet de constater que certains marchands ne respectent pas les conditions d’hygiène dans la vente de produits frais. Des morceaux de poissons, des écailles jonchent le sol alors que des odeurs nauséabondes chargent l’air ambiant.

Pat ailleurs, un amas de déchets trône près de la grande marquise. C’est là que les maraîchers entassent leurs détritus et autres pertes. Il va sans dire qu’un tel amoncellement est une aubaine pour les rats qui ne tarderont pas à grouiller tout autour du Square Bruce, fait remarquer un employé d’une firme de dératisation. Il faudrait selon lui que les maraîchers prennent conscience de l’importance de protéger ce lieu. «C’est dommage de voir que certains ne respectent pas ce lieu. On imagine le square Bruce dans trois mois, ce sera pire encore ! Il faudrait qu’ils commencent à prendre conscience de l’environnement», s’indigne cet employé.

Déplacer le marché est une chose mais que les marchands se ressaisissent et fassent tout pour garantir aux consommateurs des produits propres. Michael Sik Yuen lance, quant à lui, un appel aux marchands pour que le Square Bruce ne devienne pas comme le marché.

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