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Le New York Times fait état des recherches d’un jeune d’origine mauricienne sur le culture
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Le New York Times fait état des recherches d’un jeune d’origine mauricienne sur le culture

Le culturomics , vous connaissez ? Il s’agit d’une nouvelle discipline scientifi que qui est « un peu une description du génome culturel de la race humaine » . Derrière ce champ d’étude novateur, se trouve un Mauricien, Jean Baptiste Michel.
Jean-Baptiste Michel, un jeune homme d’origines mauriciennes qui vient de terminer son postdoctorat à l’université d’Harvard aux Etats-Unis, a contribué à une étude sur des livres, publiés autour dans le monde. C’est le New York Times qui en fait état, la semaine dernière.
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Selon le New York Times l’étude consiste à recueillir près de 5,2 millions de livres électroniques, disponibles en téléchargement gratuit sur Google. A partir de là une base de données a été établie. Elle compte près de 500 milliards de mots, publiés entre l’an 1500 et 2000. Ils sont répartis selon leur langue, soit l’anglais, le français, l’espagnol, l’allemand, le mandarin et le russe.
Grâce à cette étude les internautes peuvent faire des recherches bien précises quant à la tendance culturelle à travers l’histoire des livres.
Jean-Baptiste Michel et Erez Liberman Aiden, également chercheur à l’université de Harvard, ont tous deux débuté leurs études en 2004, alors que Google Books n’existait pas. Or, les deux chercheurs se sont mis à scruter des piles de livres anglo-saxons, page par page. Une étude qui aura duré près de 18 mois.
Le jeune Jean-Baptiste Michel est né d’une mère mauricienne, originaire de Roches- Noires, et d’un père français, Jean Baptiste Michel a étudié les mathématiques à l’Ecole polytechnique française avant de rejoindre Harvard où il a effectué son Master et son postdoctorat.
« A Harvard, les études ne sont pas contraignantes. On vous donne les moyens de votre créativité. L’interaction professeur- étudiant est aussi un facteur positif, car il y a un rapport décomplexé, propice à l’épanouissement » , dit- il. Et contrairement à ce que les gens pourraient croire, « l’atmosphère est très conviviale à Harvard. C’est une institution multiculturelle, les étudiants viennent d’horizons multiples. Pour moi, c’est encore mieux car je peux dresser un parallèle avec l’île Maurice » . A propos du culturomics, il explique qu’il s’agit d’une « étude quantitative de la culture humaine en utilisant une base des volumes de données conséquentes » . Les chercheurs ont constitué un corpus regroupant près de 4 % de tous les livres publiés à travers le monde. Les livres ont été digitalisés au travers de Google Books . Ce qui leur a demandé quatre ans d’efforts. Leur travail a cependant reçu un accueil mitigé parmi la communauté des chercheurs.
« Cela n’ébranle en rien ma motivation.Je compte poursuivre mes travaux car j’aime ce que je fais » , soutient- il.
Jean Baptiste Michel ambitionne de devenir directeur de recherche et de diriger sa propre équipe de chercheurs. Le jeune homme projette également de revenir passer des vacances à l’île Maurice.
« Ma mère a rencontré mon père, qui a effectué son service militaire sur un bateau, lors d’un bal.Je passais souvent mes vacances d’été à Maurice avant d’entrer à l’université. J’ai beaucoup de souvenirs de mon île que j’adore. Sa nature, son soleil, ses plages et la chaleur des gens ont laissé des traces vivaces dans ma mémoire » , confi e Jean Baptiste Michel.
La Rédaction avec Henry Noël de l’express
 
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