«Le gouvernement australien a décidé, depuis 2012, de permettre aux étudiants étrangers de travailler pendant deux ans sur le sol australien.» Résultat : le nombre d’inscrits a augmenté de 26 % en 2013. Et, cette année, ils étaient nombreux à se renseigner sur des études en Australie à la foire d’IDP à Bagatelle.

L’Australie figure sur la liste des pays où les études sont les plus chères. Pourtant, ils sont, chaque année, nombreux à vouloir y poursuivre leurs études. Ce qui suscite cet engouement ? Les perspectives d’emploi, indique-t-on du côté de l’IDP, institution chargée d’assister les étudiants dans leurs démarches universitaires. Elle a d’ailleurs organisé une foire les 7, 11 et 12 février, au Talking Drums, à Bagatelle.

À l’heure actuelle, un étudiant est autorisé, durant son temps libre, à travailler 20 heures par semaine. Et durant les vacances, il a droit à un travail à plein-temps. Mais ce qui les séduit le plus, c’est la possibilité de rester en Australie pour travailler pendant deux ans, une fois les études finies.

Ce que confirme Christine Faugoo, directrice de la branche mauricienne d’IDP. «Le gouvernement australien a décidé, depuis 2012, de permettre aux étudiants étrangers de travailler pendant deux ans sur le sol australien.»

Se trouver un emploi

Du coup, poursuit-elle, plusieurs étudiants se sont trouvés un emploi permanent avant de faire leur demande pour des permis de résidence. Ainsi, selon des chiffres officiels, depuis la mise en vigueur de ce nouveau règlement, le nombre d’inscrits en 2013 a augmenté de 26 %, par rapport à 2012.

En ce qui concerne les perspectives d’emploi, plusieurs étudiants mauriciens ont pu, selon l’IDP, décrocher des postes en Australie, notamment dans la comptabilité. Mais le gouvernement australien, qui a publié une liste, recherche également des ingénieurs, médecins, infirmiers et spécialistes en travaux manuels.

«Il y a un manque de main-d’oeuvre dans ces secteurs», indique Christine Faugoo. Elle concède qu’il n’est pas facile de trouver du travail mais elle souligne que des sociétés recrutent bel et bien. «Je ne conseille pas aux étudiants de se fier à la demande pour choisir leurs filières d’études. La liste change en fonction de ce que demande le marché du travail.»

Pour des études en Australie, il faut compter en moyenne Rs 1 million par an comme budget, pour le logement, le transport et d’autres frais. Mais tous n’ont pas forcément les moyens de pouvoir payer des études à un tel prix.