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Libye: L''ONU met fin au mandat de l''Otan
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Libye: L''ONU met fin au mandat de l''Otan

Le Conseil de sécurité de l''''ONU a décidé ce jeudi que les dispositions de la résolution 1973 sur la Libye seraient levées le 31 octobre.<BR><BR>La décision a été prise à l''unanimité des quinze membres du Conseil. Adopté le 17 mars dernier, un mois après le déclenchement du soulèvement contre Mouammar Kadhafi, la résolution 1973 instaurait une zone d''exclusion dans le ciel libyen et autorisait «toutes les mesures nécessaires» pour assurer la protection des populations civiles face à l''armée de Mouammar Kadhafi.Elle a permis l''intervention alliée en Libye qui a contribué à la chute du régime<BR><BR><STRONG>Quel avenir sans l''Otan?<BR></STRONG>Malgré les demandes de prolongement de cette mission par les autorités libyennes, le Conseil de sécurité n’a pas cédé car celles-ci dépasseraient les prérogatives du mandat de l’ONU fixées en mars dernier. Toutefois, le ministère français des Affaires étrangères a annoncé ce jeudi que, dans cette nouvelle phase, les forces de la coalition examineraient<EM> «avec les autorités libyennes les moyens de répondre à leurs demandes» et se concerteront «pour apporter les réponses appropriées aux demandes libyennes».<BR><BR></EM><STRONG>Encore «beaucoup d’incertitudes» <BR></STRONG>Contacté par 20Minutes, Yves Boyer, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, indique qu’il reste «<EM>beaucoup d’incertitudes»</EM> sur l’avenir libyen, avec un <EM>«embrasement</EM>» voire un «éclatement» de l’unité fragile du pays. Parmi ces risques: <EM>«10.000 hommes armés à désarmer, une rivalité entre les tribus, l’instauration de la charia qui va poser des problèmes de droits de l’homme…»<BR><BR>«Il n’est pas certain que le résultat soit à la hauteur des espoirs des Occidentaux»,</EM> estime ainsi Yves Boyer, mais <EM>«maintenant que l’opération militaire est réglée et n’a plus de validité juridique, la coalition internationale ne doit pas interférer dans la politique intérieure de la Libye».<BR><BR></EM>Sans savoir si les choses tourneront mal, le chercheur regrette malgré tout <EM>«la vision romantique, idéaliste et impérialiste</EM>» du <EM>«Printemps arabe»</EM> de la part des Occidentaux. Cependant, Yves Boyer ne doute pas que<EM> «la communauté internationale va faire tout ce qu’elle peut pour peser sur le débat interne par différents canaux, des pressions diplomatiques ou des actions bilatérales».</EM> Réponse après le 31 octobre.<BR><BR><STRONG><EM>Source : Corentin Chauvel, 20minutes.fr<BR></EM></STRONG>
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